Catherine Rajalu quitte le Garac après 42 ans

Directeur de la communication. Telle était la fonction qu’affichait Catherine Rajalu au moment de signer ses mails, ses courriers et de donner ses coordonnées. Celle qu’elle affiche toujours jusqu’au 30 juin, date de son départ à la retraite. Car bien qu’entrée au Garac en tant qu’adjointe, c’est elle qui fut, depuis novembre 1983, la cheville ouvrière de l’ouverture vers l’extérieur de l’École nationale des professions de l'automobile et de la mobilité. « Vous êtes arrivée au début du développement du service communication et les effets s’en ressentent encore aujourd’hui : le Garac n’en serait pas là en termes de notoriété s’il n’y avait pas eu cette décision de communiquer davantage auprès du grand public », a témoigné Laurent Roux, directeur général de l’établissement, quelques minutes avant de lui remettre la médaille du Garac.

Du déploiement des supports de communication aux présences sur les salons métier mais aussi d’orientation, des partenariats avec les équipementiers aux accords pédagogiques signés avec plusieurs pays et jusqu’en Chine, de l’obtention de la norme ISO 9001 à la mise en place de la Semaine des services de l’auto et de la mobilité (SSAM), de la création des 3 Heures du Garac aux tournages d’émissions de TV comme "Vintage Mecanic" dans les ateliers de l’établissement : Catherine Rajalu a été de tous les chantiers. Et si le Garac est devenu l’une des écoles référence du secteur y compris pour la formation des carrossiers-peintres, le directeur de la communication y est aussi pour quelque chose. Car c’est encore elle qui a contribué à la création de la "journée peinture" organisée dans l’établissement en partenariat avec le Sipev.

Le défi de lui succéder s’annonce donc relevé pour Leslie Huret, qui va découvrir dans ses nouvelles fonctions le secteur automobile, après seize ans au service communication de l’établissement Fénelon de Vaujours (93), qui forme également des apprentis, mais aux métiers du paysage.