Marché ADAS : croissance annoncée de plus de 21% par an en 1ère monte

Selon Allied Market Research (AMR), la taille du marché mondial des systèmes avancés d'assistance à la conduite (ADAS) atteignait 35,7 milliards d’euros (39,6 milliards de dollars) en 2018 et devrait dépasser… 170 milliards d’euros (189 milliards de dollars) en 2026. Soit la coquette progression moyenne annuelle de 21,4% de 2019 à 2026 !

L'Europe en tête

La généralisation des systèmes d’aide à la conduite ne se dément donc pas en 1^ère monte, annonçant une croissance rapide du parc roulant équipé. Et ce, tout particulièrement en Europe qui, selon AMR, «représentait la part la plus importante du marché en 2018».

Mais l’étude constate aussi que «le coût initial élevé, une structure complexe et une efficacité moindre par mauvais temps entravent la taille du marché des ADAS». Et c'est peu dire quand on voit les plaintes croissantes des automobilistes américains déçus, voire victimes, des imperfections des systèmes d'aide à la conduite (voir «Les ADAS sont-ils encore trop à la ramasse ?»).

L'appui attendu des réglementations

Faisant malgré tout confiance à l’innovation galopante en la matière, AMR n’en reste pas moins optimiste, arguant que «des facteurs tels que la forte demande en matière de fonctions de sécurité et le besoin accru de confort de conduite favorisent la croissance du marché des ADAS». L'étude souligne aussi que «des règles et réglementations de sécurité strictes devraient stimuler la croissance du marché».

Les professionnels qui rechignent encore à s’équiper d’outil de calibrage ADAS -notamment pour des raisons de coûts, en espérant que les prix baissent avec une concurrence accrue- ne doivent donc pas trop tarder à se préparer à cette déferlante. A eux de trouver le juste équilibre entre promesse et réalité du marché, cette fois locale tant les parcs diffèrent parfois d'une ville à l'autre. Il serait tout autant dommage de rater une nouvelle prestation dans un monde où l'on constate déjà la baisse des entrées-atelier... que de partir trop tôt dans des investissements improductifs.