General Paint au plus près des intérêts de ses clients et des peintres

Romain Thirion
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Récemment référencé par le groupement de distribution Agra, General Paint continue de soigner sa proximité avec ses distributeurs et d’asseoir son image auprès des peintres. D’autant que la décision de son dirigeant, Sam Younes, de ne pas augmenter les tarifs de ses produits en 2021 a de quoi séduire les clients échaudés par les récentes hausses passées en cours d’année par les principaux fabricants de peinture.

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General Paint continue son bonhomme de chemin sur le marché français. Naguère petit poucet des marques de peinture, elle s’est bâtie une clientèle de distributeurs fidèles et de carrossiers convaincus en sept ans à peine, et ce, en-dehors des référencements auprès des groupements de distribution. Une page s’est néanmoins tournée ces derniers mois suite à l’accord passé avec Agra. « Le groupe SFAC, adhérent historique d’Agra en PACA, a choisi de travailler en priorité avec General Paint et ses établissements commencent à installer des machines chez les carrossiers », se réjouit Sam Younes, dirigeant de la filiale française du fabricant de peinture libanais. Cet accord avec Agra lui ouvre davantage de portes encore auprès d’un réseau de distributeurs que General Paint avait déjà commencé à conquérir, de gré à gré.

A l’image de MP Distribution, établi à Mantes-la-Ville dans les Yvelines (78). Nicolas Brière, employé de la société, présent lors d’une session de formation dédié aux distributeurs General Paint au siège du fabricant de pistolets Anest Iwata les 7 et 8 septembre derniers, note que l’apport de la marque a permis de soutenir l’activité des carrossiers qu’il fournit. « 15 à 20 % de notre activité est dédiée à la peinture et notre clientèle constituée de petits garages indépendants s’en est bien sortie en 2020 : beaucoup de restaurations de véhicules ont pu être terminées durant les périodes de confinement. Et l’un de nos clients spécialiste Mercedes, qui travaillait avec d’autres marques, préfère aujourd’hui General Paint car il est content des tarifs et du support technique fourni », explique le technico-commercial.

General Paint renonce aux hausses de tarifs en 2021

Des tarifs qui n’ont d’ailleurs pas bougé en 2020, quand la plupart des grands fabricants de peinture ont répercuté une voire deux fois les hausses des cours des matières premières et des coûts de transports sur leurs prix de vente cette année. « Les matières premières qui composent nos produits, l’usine les a achetées il y a plus d’un an. Les répercuter maintenant, ce serait de la spéculation », affirme Gérard Lioi, l’un des deux responsables techniques et commerciaux en France de General Paint.

Et Sam Younes d’ajouter : « nous ne voulons pas participer à la course aux augmentations qui a lieu depuis plusieurs mois. Nous augmenterons probablement nos tarifs mais en janvier 2022 et de manière mesurée ». Une façon de faire classique dans le secteur de la distribution de peinture, où les tarifs sont généralement réévalués une seule fois et en début d’année. Technico-commercial pour le groupe Barrault, membre du groupement Temot France, dans les Deux-Sèvres (79), Nicolas Berton souligne que la technologie et la politique tarifaire de General Paint peut convaincre un client carrossier de basculer de sa marque habituelle vers la marque libanaise. « Le fait que General Paint n’ait pas augmenté ses prix est un atout », confirme-t-il.

Un maillage à renforcer dans le sud-est

Responsable des ventes de General Paint, passé notamment par le groupe AkzoNobel, Pascal Prieur incarne sur le terrain, avec Gérard Lioi, cette politique commerciale et ce support technique se réjouit d’arborer plusieurs casquettes grâce à son rôle dans la société. Et apprécie de pouvoir s’appuyer sur ces fameux liens de gré à gré avec des distributeurs pour créer les conditions d’accords de plus grande ampleur. « Nous avons pu convaincre des distributeurs API de se mettre à la peinture et de développer cette activité, génératrice de chiffre d’affaires. Nous avons également converti des distributeurs Centaure, sans accord au niveau de la centrale. Nous avançons pion par pion en privilégiant des relations de partenariat plutôt que de clientèle », explique-t-il.

Aujourd’hui, la filiale France de General Paint estime avoir bien maillé le nord et le nord-ouest de la France, « mais il y a un manque dans le sud-est », relève Pascal Prieur. Le parc de machines de peinture General Paint est aujourd’hui de plus de 300 unités et ne demande qu’à croître. « Nous installons cinq à dix nouveaux carrossiers par mois et nous maintenons une croissance à deux chiffres depuis plusieurs années. Nous accompagnons le distributeur sur les deux ou trois premières installations puis nous lui laissons pleinement la main. Notre objectif est désormais d’aller challenger les marques A en mettant en avant nos arguments, comme celui d’avoir le meilleur couvrant du marché : il faut rendre le carrossier demandeur », insiste le responsable des ventes.

Challenger les grandes marques de peinture

Avec une capacité de production en croissance – l’usine libanaise achève actuellement son agrandissement – et des outils pointus, General Paint se pose désormais en challenger des grandes marques. Son logiciel GenMix Pro, riche de 95 000 couleurs, est mis à jour régulièrement. Ses outils couleurs – un pour les bases hydrodiluables, un pour les solvantées – également et son spectrophotomètre Topaz se présente comme le partenaire de la montée en compétence et en technologie des clients carrossiers. Autant de solutions qui permettent à General Paint de se projeter confiant vers 2022. Car, même avec des tarifs revus légèrement à la hausse, la marque restera moins disante que les poids lourds du marché.

Romain Thirion
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