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Oscaro ambitionne toujours le milliard d’euros !

Jean-Marc Pierret
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Passer de ses 300 millions de chiffre d'affaires annuels au milliard qu'il annonce ambitionner d'ici quatre ans va exiger un fort développement de la part d'Oscaro. Des nouveaux marchés bien sûr, mais aussi des investissements logistiques...
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Pour Oscaro, il n'existe pas de limite à l'expansion de son marché. Même si tous les indicateurs montrent que la croissance de la vente de pièces en ligne s'essouffle (voir «Oscaro et consorts : moins dangereux qu’avant, mais plus incontournables…»), Pierre-Noël Luiggi, le patron fondateur du leader de la pièce sur internet, est aussi optimistement têtu que les chiffres sont pessimistes : il compte bien passer des 300 millions de chiffre d'affaires enregistrés en 2014 au milliard d'euros qu'il a toujours dit vouloir atteindre. Ce sera dans les quatre ans qui viennent, vient-il de confier à notre confrère WK-Transport Logistique. C'est sur son internationalisation qu'Oscaro compte pour atteindre cet objectif ambitieux : Allemagne, Autriche, Benelux et bien sûr, les États-Unis où l'entreprise est toujours en phase de test deux ans après y avoir débarqué. Ce marché, prometteur par sa taille, ne semble pas si facile à apprivoiser...Pour soutenir l'inévitable croissance à deux chiffres qu'exige l’hypnotique prédiction du milliard, il ne faut pas seulement de nouveaux marchés. Il faut aussi dimensionner le soutien logistique en conséquence pour “nourrir” une telle croissance de l'activité. «Les 50 premiers millions d’euros de CA réalisés sur ces nouveaux territoires pourraient l’être depuis notre logistique francilienne, a expliqué l’entreprise à notre confrère ; on pourrait envisager ensuite de mettre en place une base supplémentaire qui leur soit plus proche.»En ce qui concerne les attentes des clients-consommateurs d'Oscaro, Pierre-Noël Luiggi dit vouloir développer de nouveaux services, «par le biais notamment d’une assistance aux automobilistes afin qu’ils entretiennent leurs véhicules de manière prédictive, en fonction de l’état d’usure des pièces», résume notre confrère.
Jean-Marc Pierret
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