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Originauto (Auto Pass) entre dans la cour des grands et dans l’ère connectée
Publié le 09/06/2016
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Luc Azilinon, fondateur et directeur général d'Originauto/Auto Pass...
Fort de 400 réparateurs abonnés à sa solution BtoB d'achat de pièces en ligne, Originauto/Auto Pass vient d'entrer chez Euromaster, Norauto et Midas. Mais par la porte du catalogue électronique, une solution paneuropéenne qui a séduit les trois réseaux, pendant que l'entreprise rassemble ses compétences digitales et entre de plain pied dans l'atelier connecté par une compétence-clé : l'intelligence des données...
Fort de 400 réparateurs déjà individuellement clients en France (pièces de qualité 1ère monte commandées en ligne et livrées aux réparateurs depuis un schéma logistique partenaire), Originauto/Auto Pass vient de franchir une étape en décrochant des clients pour le moins conséquents : Euromaster (Michelin), Norauto et Midas (Mobivia).
Un catalogue électronique réellement européen
Mais il ne s'agit pas là de la vente de pièces en ligne qui avait tant passionné nos lecteurs en 2014 (voir «Pièces BtoB en ligne : la bombe Originauto.com va exploser !») : ce n'est pas −en tout cas pas encore− cette compétence initiale qui séduit prioritairement les trois réseaux. Ce qui a mené Euromaster, Norauto et Midas à Originauto, c'est sa pertinence digitale en catalogue électronique acquise en trois ans d'existence. Fort de cette expérience BtoB de la vente de pièces en ligne, Originauto/Auto Pass a en fait su proposer un progrès de taille à ces nouveaux clients en réussissant ce qui paraissait a priori impensable : un catalogue électronique performant bien sûr, mais qui soit surtout utilisable car transposable en l'état sur n'importe quel marché européen.«Jusqu'alors, chaque pays devait adopter sa propre solution fondée sur des fournisseurs de solutions locales, fournisseurs réputés seuls capables de tenir compte des spécificités propres à chaque parc et à chaque schéma logistique», souligne le directeur général. Conscients que le besoin de précision croît au rythme exponentiel du nombre de références exigées par un parc toujours plus diversifié, «nous avons repensé le besoin, les bases de données et leurs interconnexions pour concevoir et proposer une solution totalement opérationnelle qui peut être déployée dans toute l'Europe».Comment le jeune Originauto a-t-il réussi, là où achoppent d'autres spécialistes installés ? «Il y a trois ans, nous sommes nés d'une page blanche, sans avoir à privilégier les contraintes d'un canal sur un autre, d'un client sur un autre. Nous avons donc pu penser nos outils et notre stratégie en pleine liberté, en intégrant tous les besoins pragmatiques du marché et surtout, en restant ouverts sur tous les futurs possibles», souligne L. Azilinon.Bien sûr, ces trois sérieux réseaux ont conduit des milliers de tests sur différents marchés avant de valider la pertinence paneuropéenne du catalogue d'Originauto/Auto Pass. Une fois preuves ainsi faites de son réel œcuménisme territorial, une fois la solution adaptée en marque blanche aux ergonomies et besoins de chaque enseigne, le déploiement a commencé en Espagne pour Euromaster ; en France, puis en Italie et en Espagne pour Norauto et Midas. A partir de juillet, de déploiement d’Originauto pour ces clients grands comptes se poursuivra ensuite en Belgique, au Portugal et en Pologne.Acteur de la voiture et de l'atelier connectés
En bonne start up qui se respecte, Originauto/Auto Pass parle “l'algorithme” aussi couramment qu'il maîtrise les catalogues de pièces. Tout particulièrement les algorithmes qui traquent et analysent les requêtes faites dans son catalogue pour en tirer moult enseignements. Ces derniers sont déjà précieux à la “phase 2” de l'entreprise : celle qui la fait entrer de plain pied dans l'ère où les données émises par les véhicules connectés conditionneront le marché de l'après-vente. Car demain, c'est la voiture elle-même qui déclenchera les requêtes. Et selon lui, c'est pour très bientôt : «2 à 3 ans au plus, puisqu'aux nouveaux véhicules nés connectés s'ajouteront rapidement ceux qui le seront en post-équipement».Originauto se positionne donc déjà sur l'atelier qui sera connecté à ces véhicules “intelligents”. Tout est prêt : du «dongle», ce boîtier communicant qui permet de rendre n'importe quel véhicule géo-localisable et bavard de ses besoins en entretien, jusqu'aux outils qui permettent de proposer à l'automobiliste, au bon moment, l'opération atelier idoine requise par son véhicule. Sans oublier bien sûr l'adaptation du réparateur multimarque à cet environnement vertigineusement digital. Mais cela, c'est le plus simple. La valeur ajoutée qu'Originauto pense avoir acquise est bien plus complexe et stratégique puisqu'elle peut donner un sens aux données émises par le véhicule afin de les rendre exploitables par tout réparateur et surtout, à un prix acceptable pour tout réparateur.Pour Luc Azilinon, pas de doute : cette compétence en “intelligence des données” est la clé qui permet de s'inscrire dans cette révolution annoncée de la voiture connectée. Il compte donc bien être un acteur de cette digitalisation de l'après-vente : «Le traitement des données est notre spécialité et notre approche totalement ouverte nous permet de nous adapter aux évolutions de plus en plus rapides d'un marché après-vente en pleine mutation.»Sur le même sujet
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