Les consultants experts techniques Citroën en pleine Coupe du monde !

Romain Thirion
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Citroën exige de son réseau –succursales, concessions privées et agences– d’avoir au moins 1 consultant expert technique (CET) à l’atelier pour être à la fois le technicien le plus compétent et le référent formation de toute l’équipe de mécaniciens. Mais ce poste clef, généralement méconnu du grand public, est un poste pour lequel celui qui l’occupe doit être constamment à la page, tant au niveau mécanique et électronique qu’au niveau commercial et pédagogique avec les clients. Pour célébrer cette exigence et récompenser comme il se doit les meilleurs CET de son réseau international, Citroën organise ces 3 et 4 octobre la toute première Coupe du Monde des CET.

Ainsi, six équipes de 4 se sont qualifiées pour représenter leur pays. Turquie, Bulgarie, Russie, Maroc, République Tchèque et, bien sûr, France, sont donc au rendez-vous. Bien sûr ? Pas forcément, selon Florian Grimault, responsable méthodes après-vente pour la marque aux Chevrons. «Il y aurait très bien pu ne pas y avoir de Français, puisque notre équipe a été confrontée aux équipes allemande, britannique, espagnole et italienne en qualifications», souligne-t-il. Pour effacer toute idée de privilège.

Le sud-est en force
La sélection française a en effet été faite sans fracas. Comme chaque année, plusieurs milliers de CET ont été soumis à un «test force» pour évaluer leur niveau et constater sa conformité avec les exigences techniques de la marque. Un test qui permet à ceux qui le réussissent de conserver leur titre de CET, et à ceux qui échouent de se mettre à niveau sur ce qu’ils maîtrisent moins. Ce n’est qu’une fois les résultats connus que les directions régionales (DR) Citroën ont averti leurs meilleurs CET qu’ils étaient retenus pour participer à la «coupe de France», en fait la dernière étape de sélection avant la Coupe du Monde. Et de toutes les DR, c’est celle de Lyon qui est sortie vainqueur, permettant à ses quatre membres de concourir pour le titre mondial.

Olivier Barlet, des établissements Protière de Montrond-les-Bains, Julien Renaud, du Garage Thivolle de Villefranche-sur-Saône, Jean-Philippe Reverdy, de la succursale Citroën d’Ecully, et Wilfried Landmann, de la SARL Nicolas Junior de Luynes, ont donc été réunis sous la bannière de l’équipe de France, drapeau tricolore brodé sur la combinaison, et ont été réunis durant deux jours «d’intégration» pour souder l’équipe, dégager un leader et améliorer le partage des compétences. Sous la houlette de leur coordinateur, Roland Pelloux, délégué technique à la DR de Lyon, ils ont dû «s’habituer à la pression du chronomètre».

Argument commercial
Car c’est bien sur des épreuves contre-la-montre que les équipes de cette Coupe du Monde s’affrontent. A chacun des six ateliers –qu’il s’agisse de diagnostic ou de réparation– les participants n’ont que 45 minutes pour trouver la panne et, si nécessaire, la résoudre. Une durée standard établie sur la base de celle exigée dans le réseau. Mais là n’est pas la seule exigence. Sur chacun des véhicules essence –origine géographique des concurrents oblige– sur lesquels ils doivent travailler, les membres du jury ont provoqué une panne source mal réparée. Le but des CET ? Utiliser le matériel de diagnostic, leur expérience et le protocole d’analyse de Citroën pour résoudre le problème. Même leur réception et leur rendu de la voiture au «client», ici joué par l’examinateur, est évalué.

Tous les participants de cette Coupe du Monde recevront un diplôme, une certification qu’ils pourront afficher dans leur établissement d’origine ou carrément dans l’atelier, et qui pourra servir de véritable argument commercial. Citroën table en effet sur l’extrême qualification de ses CET pour faire valoir ses compétences en matière d’entretien-réparation. Car l’après-vente est un axe que la marque aux Chevrons souhaite privilégier, et pas seulement en France, mais aussi sur les marchés émergents où sa gamme DS connaît le succès. Au terme de ces deux jours de compétition, tous les participants assisteront au Rallye de France, à Haguenau, ce week-end, baroud d’honneur de Sébastien Loeb en WRC. Pierre-Louis Colin, directeur services et pièces, y remettra le trophée à l’équipe gagnante.

Romain Thirion
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