PadXpress révolutionne le lustrage
L’entreprise créée par Libero Mazzone veut s’appuyer sur ses pads à mousse brevetés et ses crèmes sur base aqueuse, boostées aux nanoparticules, pour se faire une place de choix sur le marché professionnel du lustrage et du detailing. Avec, au bout du chemin, l’ambition d’établir une franchise.
Multi-distingué au Concours Lépine, Libero Mazzone est un acharné de travail et d’innovation. Mais son tout dernier brevet, il l’a mis au service d’un métier qui touche aussi l’automobile : le lustrage. Ledit brevet concerne la combinaison entre le réservoir et la mousse de lustrage qui, une fois réunis, constituent le "pad" à monter sur une visseuse-boulonneuse ou une polisseuse, qui permet de diffuser la crème qu’il contient d’une simple pression sur la surface à traiter. La crème, elle, contient des millions de nanoparticules par cm3 et leurs propriétés diffèrent d’un produit à l’autre.
Le process PadXpress permet ainsi, par l’abrasion ou la chaleur qu’elle génère, aux nanoparticules qu’ils contiennent d’agir spécifiquement selon leur mission : régénérer la peinture, effacer les hologrammes, éliminer les rayures profondes, protéger contre les impacts, rénover les optiques ou apporter un pouvoir déperlant aux vitres. Le dépôt de nanocouches permet en effet de changer les propriétés d’une surface en la rendant plus dure, hydrophobe, hydrophile, moins génératrice de frottements, etc. Et ce, sur des durées de plus d’un an pour la plupart d’entre eux.
Lustrage écologique et sans projection
« Là où le lustrage classique prend du temps, consomme beaucoup de produit et occasionne des projections, PadXpress permet aux professionnels de lustrer, régénérer, protéger les carrosseries dans le respect de l’environnement », explique-t-on au sein de la TPE qui emploie sept personnes au Teich (33), sur le Bassin d’Arcachon. Logique, puisque conçues sur base aqueuse, les différentes crèmes conçues par PadXpress – avec l’aide d’un cabinet d’ingénieurs allemand – sont miscibles et sont bien moins nocives que les produits courants du marché.
L’écologie tient aussi dans l’économie de produit que permet le procédé, puisque l’hermétisme du réservoir permet de conserver le produit au-delà de sa première utilisation. L’économie, elle, résulte aussi du fait que le professionnel peut travailler en toute sécurité, sans risquer d’abîmer le véhicule ou de s’intoxiquer. « La base aqueuse fait que les crèmes sont sans risque même en cas de projection ou d’ingestion », se félicite Libero Mazzone, bien que tous les produits de la gamme PadXpress contiennent les mises en garde réglementaires sur l’emballage.
Quatre à huit fois plus rapide
Prêtes à l’emploi, les solutions PadXpress permettent d’effectuer des opérations quatre à huit fois plus vite qu’avec des produits et techniques traditionnels de lustrage. L’absence de risque d’erreur permet également d’employer une main d’œuvre moins qualifiée, même si Libero Mazzone concède qu’entre produits grand public distribués en centres auto et produits destinés à une clientèle professionnelle, un niveau de compétence supérieur est requis. Car c’est bien cette dernière que PadXpress vise, in fine.
Constructeurs et concessionnaires, agents et MRA, carrossiers et detailers, remarketeurs VO, restaurateurs de véhicules anciens, loueurs et flottes, et même accastilleurs et chantiers navals : tous sont concernés par l’une ou l’autre des 41 références de l’offre PadXpress. Dans l’automobile, ses produits sont déjà distribués par Mecacyl, Infradis et SGI, référencements auxquels auxquels ont œuvré Benjamin Martineau, associé de Libero Mazzone, et Sandrine Viallemonteil, consultante chargée du développement commercial auprès de PadXpress. En attendant d’autres accords.
Vers une franchise PadXpress ?
« L’idéal, pour nous, est de faire vendre nos produits par les distributeurs de peinture ou d’abrasifs, car ils vendent beaucoup de polish. Mais le produit est tellement simple à utiliser que le distributeur de pièces peut le commercialiser sans problème », se réjouit Libero Mazzone. Côté utilisateurs, l’ambition de l’entrepreneur est de monter, à terme, une franchise PadXpress, avec des franchisés dotés d’ateliers mobiles sur tout le territoire français. Il en compte déjà deux en métropole et un dans les DROM-COM. « Ils seront dotés de produits que l’on ne trouve pas dans le commerce. » Des produits qui, pour confirmer leur niveau de performance, subiront en septembre les fameux tests CESVI France pour décrocher le label tant convoité par les divers acteurs de l’après-vente automobile.