Glastint : CA record mais ouvertures en baisse en 2021

Romain Thirion
Image
Glastint-Limoges

L’enseigne de réparation de vitrage et de pose de films teintés et de covering a explosé ses précédentes performances en 2021, en termes de chiffre d’affaires. En revanche, le réseau reconnaît une année morose en termes d’ouvertures de centres.

Partager sur

+21,6 % de chiffre d’affaires par rapport à 2020 et même +20,46 % par rapport à l’année référence qu’était 2019, avant la pandémie de Covid-19 : Glastint a surperformé en 2021. Avec 12,93 M€ engrangés, l’enseigne a réalisé une année record, même si l’essentiel de cette croissance a été réalisée sur le premier semestre de l’exercice. A cheval entre secteurs automobile et bâtiment, c’est cependant au premier que le réseau doit l’essentiel de son CA 2021, puisque l’activité auto représente 62 % du résultat global.

« Le chiffre d’affaires global des activités liées à l’automobile progresse de 21,40 % par rapport à 2021 et de 26 % vs. 2019. L’activité automobile a connu une fin d’année plus délicate, impactée par la diminution des livraisons des constructeurs, l’augmentation des matières premières et de l’énergie et l’apparition de l’inflation qui ralentit la consommation », commente-t-on chez Glastint.

La pose de films auto plus rémunératrice

Malgré les menaces légales qui pesaient sur la filière de pose de films pour vitrage il y a quelques années, c’est bien sur son activité historique que Glastint a réalisé l’essentiel de ses performances en 2021. En effet, l’activité « films » au sens large – teintés ou PFF – représentait 6,232 M€ de CA pour l’enseigne, en croissance de 29,98 % par rapport à 2020 et de 32,21 % par rapport à 2019. Ce qui correspond à 48 % du CA global du réseau.

Côté réparation et remplacement de vitrage, la tendance 2021 est plutôt au recul par rapport à l’année précédente, à hauteur de -1,18 %. Mais en comparaison des chiffres 2019, ceux de 2021 sont bons : +8,34 % ! « La concurrence sur ce secteur s’est en effet multipliée ces dernières années, et la loi Hamon peine à être appliquée, pénalisant ainsi les enseignes moins importantes et influentes », regrette Glastint dans un communiqué.

Ouvertures en berne et ambitions mesurées

Si les résultats économiques de Glastint sont bons, voire excellents, ils le sont moins côté maillage. Seuls deux nouveaux centres ont ouvert en 2021, à Compiègne (60) et à Limoges (87), et deux autres ont pu être revendus avec l’aide de la tête de réseau, à Ajaccio (2B) et Lézignan-Corbières (11), ce qui portait le total à 67 sites fin 2021, et à 68 depuis début 2022. La balance entrées/sorties est donc négative, puisque cinq établissements sont sortis du réseau, soit pour fermeture suite à départ en retraite, soit pour non-renouvellement du contrat de franchise. L’une des raisons pour lesquelles Nicolas Guiselin, directeur général de Glastint, se montre mesuré dans ses projections pour l’année 2022, dont le premier semestre s’annonce mi-figue, mi-raisin.

« L’inflation va pénaliser une grande partie de entreprises, quel que soit le secteur. Nous prévoyons également des hausses de matières premières, qu’il faudra bien répercuter sur nos tarifs, mais aussi des ruptures de stock. Enfin, nous serons aussi confrontés à l’augmentation des délais de livraison de véhicules, qui impacte directement notre activité automobile. Mais nous allons tenter de contourner au mieux ces probables difficultés grâce au développement d’une nouvelle gamme de film et l’ouverture à de nouveaux marchés », souligne le dirigeant.

Romain Thirion
Partager sur

Inscrivez-vous gratuitement à nos newsletters

S'inscrire