L'égalité de traitement est demandé par le Syndicat National du contrôle technique automobile (SNCTA). Alors qu'effet Gilets jaunes oblige, les pouvoirs publics ont reporté de six mois le contrôle des émissions de polluants émanant des véhicules légers, la réforme du contrôle technique reste appliquée pour les poids lourd à partir du 1er janvier. Le Ministre de la Transition Ecologique et Solidaire a cependant accordé un petit délai technique. "Néanmoins, au vu du nombre de centres équipés à ce jour et soucieuse, de pas mettre en difficulté les transporteurs j'ai décidé de reporter au 1er février le blocage des logiciels. Toutefois, il va de soi que les centres non équipés dans les délais seront susceptibles d'être sanctionnés dès début janvier." Pas tenable pour le syndicat qui demande, à l'instar du contrôle technique VP, un report au 1er juillet. En premier lieu, parce que les centres dans leur majorité ne pourront être équipés faute pour les fabricants de livrer les matériels dont l'expérimentation et les homologations ont pris du retard. S'y ajoute que "les opacimètres de nouvelle génération qui viennent d’être mis en service là où c’était possible présentent de grandes difficultés d’utilisation et, par le fait, des défaillances graves en termes de fiabilité des mesures réalisées". Enfin, le syndicat argue que la seule sanction prévue par le code de la route pour les centres de contrôles ne respectant pas le cahier des charges est la suspension ou le retrait de l'agrément. Dans ce cadre, le blocage des logiciels des centres de contrôles est illégal. Voire si le syndicat sera entendu.