Un chiffre qui fait réagir Eric Devos, le président de Gipa. « C’est incroyable car cela signifie que 68% ne le sont pas ! Nous leur avons également demandé, en enquête mystère, un devis pour le remplacement d’un disque sur une hybride. Ils sont seulement trois sur dix réparateurs à accepter de fournir un chiffrage (deux sur dix chez les fast-fitters et centres autos) pour un simple disque sur ce genre de modèle, avec des réponses comme le manque de formation, le manque de technicien ad hoc, le refus pur et simple d’intervenir sur des hybrides et même la suggestion de certains d’aller voir un spécialiste ! »Pourtant, la maintenance des VHE et des VE représente une manne potentielle, en particulier pour les réseaux constructeurs, à en croire ce second sondage, réalisé cette fois auprès de 47 753 conducteurs dans les cinq pays d’Europe cibles*. Au cœur de l’étude, des détenteurs de thermiques âgés de 9, 4 ans en moyenne (13200 kilomètres par an), mais sur ce nombre, 230 possesseurs de VHE de 3,3 ans pour 12 000 kilomètres annuels parcourus. Deux informations ressortent clairement : 91% déclarent déjà qu’ils ne reviendront pas sur un modèle thermique lors de leur prochain achat de véhicule, et tous déclarent fréquenter plus assidument l’atelier pour la maintenance de leur hybride (1,32 fois / an vs 1,27 fois par an pour un thermique). En exergue, les réseaux de marques émergent avec une part de marché de 60% sur la maintenance des hybrides (et 52% sur les thermiques). « Un potentiel énorme pour les réseaux de marques, d’autant qu’il semble que les réseaux indépendants soient encore peu ou mal préparés à accueillir les motorisations alternatives dans leurs ateliers. Mais pour combien de temps ? »*France, Allemagne, Italie, Royaume-Uni et EspagneMuriel Blancheton