La PFA lance un Pacte pour la relance de la filière auto

Image

Les entreprises de l’auto ne pourront se caler dans les starting-blocks de la relance qu’en étant préparées à courir ensemble ! C’est un peu le message passé par la Plateforme de l’Automobile et des Mobilités avec son Guide des bonnes pratiques. Si les dispositifs de l’État amortissent la chute, dont le chômage partiel et les plans de soutien à la trésorerie (prêts garantis, fonds de solidarité…), il va falloir tenir la distance d’un marathon pour récupérer le business : un même niveau d’informations pour toutes, un retour d’expérience des usines chinoises, le respect des délais de paiement… Le guide de la PFA engage ainsi toutes les entreprises à respecter quelques règles :

• Se donner de la visibilité pour anticiper le redémarrage, en amont vers toute la chaîne d’approvisionnement vers l’aval. Une fois par semaine, la PFA réactualisera le niveau d’activités et des projets de reprise, et en rediffusant l’information via les fédérations (FIEV, FIM, GPA, FFC, SNCP…) et les pôles de compétitivité /ARIA.
• La reprise progressive des activités ne pourra se faire que dans le respect de règles très strictes sur le plan sanitaire pour la protection des salariés, en phase avec les pouvoirs publics pour ce qui relève des autorisations de déplacement et activités annexes.
• Plusieurs entreprises apporteront leur expérience issue de la reprise de leurs usines en Chine et en Corée. D’autres ont déjà définis des protocoles détaillés pour la reprise d’activités en France. « Nous invitons toutes les entreprises de la filière à considérer ces travaux et protocoles comme d’intérêt général pour la filière, en acceptant de les partager, comme plusieurs entreprises ont commencé à le faire. La PFA mettra à disposition, via son site, une note permettant de guider les entreprises de la filière, notamment les PME et ETI, dans l’appropriation de ces différents guides et protocoles, en les adaptant à leurs propres process ».
• Enfin, chacune veillera au respect des relations clients-fournisseurs, notamment concernant les délais de paiement, en articulation avec les prêts garantis par l’État et les reports de charges sociales et fiscales, avec l’objectif de permettre aux entreprises de la filière - constructeurs, équipementiers et fournisseurs – de résister à cette période de crise et d’être en capacité de redémarrer rapidement lorsque la situation le permettra.