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Sondage exclusif Zepros/ Fiev : les réparateurs gardent le moral
Publié le 26/11/2019
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• La proximité. Ils savent que leur position de « voisin utile » est leur plus gros atout. Une position privilégiée qu’ils sont quasiment sûrs de conserver à moyen terme (au moins) sur un parc vieillissant affichant plus de neuf ans, porteur de symptômes de « maladies » qu’ils maîtrisent bien. Et si l’on ajoute les efforts d’approche marketing qu’ils ont faits – poussés par leur tête de réseau – et notamment en matière de visibilité digitale, ils pensent pouvoir cultiver leur marché local.• La capacité d’adaptation aux nouvelles technologies. Ils estiment qu’il est dans leurs gênes d’intégrer les sauts technologiques qu’a connus l’automobile depuis sa mise sur route. Les mutations annoncées, notamment en matière de mécatronique, ne leur semblent donc pas inaccessibles. En 2017, Zepros avait interrogé un panel de réparateurs de la rechange indépendante (62 %) et sans panneau (38 %) sur leur capacité à prendre le virage. Ils étaient alors très confiants. Boîte de vitesses robotisée, automatisée ou encore chaîne de distribution nouvelle génération ne les effrayaient alors pas et un sur deux assurait ne pas hésiter à prendre en charge un véhicule équipé de ces technologies. Deux ans plus tard, la formation est passée par là, renforçant les compétences en la matière.• L’électrification dans le viseur. Soyons honnête : si six réparateurs sur dix estimaient il y a deux ans accessibles les véhicules électrifiés et 48 % annonçaient s’être formés, ils sont encore rares à accepter ces véhicules dans leurs ateliers. Un point à améliorer largement et pris en compte par les réseaux qui, depuis deux ans, poussent fort sur les formations et habilitations électriques. Reste du chemin à parcourir, mais il est pris !• Le véhicule connecté fait encore peur. En 2017, un réparateur sur deux considérait la maintenance des véhicules connectés ou équipés d’une batterie de capteurs et autres technologies d’électroniques embarquées dans leur corde. Sauf que deux ans plus tard, il se dit que de très nombreux véhicules sortent des ateliers avec des Adas non recalibrés ! De même, les réparateurs passent leur tour – ou sous-traitent aux ateliers constructeurs – lorsqu’il s’agit de reprogrammer un calculateur. Dommage, car selon DAD Conseil, trois véhicules sur dix entrant dans leur atelier nécessitent cette reprogrammation. Là encore, les réseaux, organismes de formation et fournisseurs de matériel multiplient les initiatives pour retourner la tendance. Le dossier Pass-Thru largement pris en charge par ces acteurs en ait l’illustration. Donc s’ils savent que certaines technologies leur échappent encore, les réparateurs savent que l’on défriche pour eux… Reste cependant un impératif incontournable : se former toujours plus et plus régulièrement.Caroline Ridet
- Méthodologie du sondage
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