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Découvrez l'interview de Tarita et Natacha, les 2 gazelles de l'équipage n°130

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Natacha et Tarita 2

Ambassadrices Bosch Car Service sur le départ du prochain Rallye Aïcha des Gazelles du Maroc, Natacha Bonaparte et Tarita Vasseur forment l’équipage n° 130. Elles nous racontent à deux voix cette aventure humaine extraordinaire qu’elles vivent depuis 18 mois.

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Qu’est-ce qui vous a donné envie de prendre le départ du prochain Rallye des Gazelles ?

Natacha Bonaparte : Ce rallye est entré dans nos vies il y a bientôt un an et demi. Mon mari voulait me faire une surprise pour mes 50 ans et lors de la fête, il a diffusé un film avec des images du Rallye Aïcha des Gazelles du Maroc et il m’a dit : « En 2023, tu feras ce rallye et tu le feras avec Tarita » ! Je me suis demandé s'il n’était pas complètement fou !

Et, vous aviez émis le souhait de le faire ? 

N.B. : Pas du tout ! Ce que je voulais pour l’année de mes 50 ans, c'était vivre quelque chose que je n’avais jamais vécu. Comme je fais du vélo avec mon mari, ça pouvait être ça, ou de la marche parce que j’en fais aussi... En réalité, la personne informée la première, c'est Tarita, parce qu’il lui a demandé au préalable si elle serait partante pour m’accompagner.

Tarita, puisque vous étiez dans la confidence, cette idée de cadeau vous a-t-elle emballée sur le champ ? 

Moi, de base, je suis une aventurière ! Avec mon mari, nous faisons beaucoup de moto : Chili, Argentine, Route 66, et je recherchais un baroud comme on dit dans notre jargon. Alors évidemment quand le mari de Natacha m’a parlé du rallye, j’ai dit oui immédiatement. Avec Natacha nous nous connaissons depuis plus de 20 ans et nous avons déjà vécu beaucoup de choses ensemble. Ici, ce sont deux amies qui sont alliées et mettent leurs forces et leurs passions en commun pour aller au bout de l’aventure. Et, puis il faut bien reconnaître que nous sommes un peu dangereuses parce que l'on aime bien foncer tête baissée, comme dans le boulot ! Par conséquent, nous n’avons pas réfléchi plus que ça, on s’est dit « allez, on y va ! »

Quelle association avez-vous décidé de soutenir dans cette aventure et pourquoi ? 

N.B. : Nous avons choisi Imagine for Margo qui se mobilise contre le cancer pédiatrique. Tarita fait partie d’une association qui vient en aide aux enfants Malgaches et elle m’a soumis son idée de faire une action pour les enfants. Et, parce que l’une et l’autre, nous avons été touchées par le cancer pédiatrique durant notre vie, il nous semblait important de soutenir cette cause.

Tarita Vasseur : Pour moi, l’enfance, c'est sacré, c’est l’avenir. Or, il faut que l’on continue de se battre pour la recherche contre le cancer pédiatrique . En effet, c'est quelque chose qui est peu mis en avant par rapport à la recherche contre le cancer des adultes. Lorsque j’étais étudiante, j’allais accompagner des enfants malades, voire parfois en phase terminale, et ces enfants ont une force, une puissance et une vision de la vie qui vous donnent un courage fou. Or, les dons, malheureusement, vont plus vers les adultes que vers les enfants. 

Quelles actions de soutien avez-vous mises en place pour l’association au sein du rallye ?

N.B. : Nous avons organisé des actions et nous avons eu la chance d’être accompagnées. Nous avons fait un stand avec des gâteaux maison à vendre dans la galerie marchande et une tombola avec des lots à gagner. Tous les bénéfices iront à l’association. Nous avons également expliqué à nos sponsors que nous avions créé notre association pour être partenaire d’Imagine For Margo et que le plus qu’ils nous donneront et que nous n’aurons pas besoin d’utiliser pour partir, nous le reverserons entièrement à Imagine For Margo. Et, puis nous avons aussi créé une cagnotte en ligne qui permet à tous de faire un don à l’association : https://www.helloasso.com/associations/imagine-for-margo-children-without-cancer/collectes/juguily

Plus globalement, comment devient-on une Gazelle ? 

N.B : En réalité, l’aventure commence à partir du moment où vous décidez de faire le rallye. Nous sommes donc allées chercher nos sponsors tout simplement entre nos proches, nos connaissances et nos collègues, puis nous avons organisé des « soirées cacahouètes » pour leur présenter ce que l’on souhaitait faire, comment on pensait le réaliser et ils nous ont suivies. Nous ferons une autre soirée de ce type à notre retour pour leur montrer les photos et les vidéos de notre aventure et surtout pour les remercier encore… Même si nous n’aurons sans doute pas assez de mots pour les remercier.

T.V. : Ceux qui nous accompagnent croient vraiment en nous, ils sont nos supporters à 200 %. Le résultat est sans importance, ce qui compte, c'est avant tout l’aventure humaine. Nous sommes réellement portées par toute cette énergie que nous transmettent tous ceux qui nous suivent. Ce n’est pas qu’une aventure à deux. 

Comment vous préparez-vous au rallye depuis un an et demi ?

N.B : Au-delà de la recherche de sponsors, nous suivons des visios dispensées par Maïenga tous les mois ainsi qu’un stage de navigation. Nous avons aussi fait une formation de conduite dans le désert au Maroc avec 3214x4. Nous aurons également, juste avant le départ, une formation mécanique avec Paulo Monteiro et toute l'équipe du garage Bosch Car Service Diag Auto Services à qui appartient le 4x4 avec lequel nous faisons le Rallye. Une autre formation de conduite avec ce véhicule est programmée en France cette fois, en février, près de Poitiers. Je trouve que dans l’ensemble, nous avons été très bien formées, avec beaucoup de patience…

T.V. : D’abord, je trouve que c’est une aventure passionnante qui pousse au dépassement de soi physique et mental et ce qui est rassurant, c’est qu’il y a un véritable accompagnement avec les équipes Bosch Car Service. Il y a dans cette entreprise une culture très chaleureuse et très humaine et ce sont des valeurs que nous partageons aussi dans notre métier. Globalement, c'est une préparation intense, usante parfois mentalement, mais c’est une façon aussi de sortir de sa zone de confort. On en sortira forcément grandit. Mais, au moins tout est anticipé et organisé, on ne part pas à l’arrache !   

À titre personnel, qu’est-ce que ces dix-huit mois de préparation vous ont appris sur vous-mêmes ?

N.B. : Cela nous a appris à nous assumer et à nous faire confiance mutuellement. Nous nous sommes partagées le travail parce que l'on a chacune un boulot qui nous prend beaucoup de temps et tout va très vite. Néanmoins, nous avons tout anticipé, et nous sommes sereines. Nous avons fait les choses calmement, sans nous prendre la tête, sans nous engueuler… Et, puis encore une fois, nous sommes extrêmement bien entourées, par nos familles, nos sponsors, nos collègues qui croient en nous.

T.V. : Moi, je me découvre encore des capacités physiques et mentales à 62 ans. Je sentais que j’avais encore des capacités, mais minimes, et au final, une puissance bouillonne en moi, j’ai l’impression que ça va exploser, mais dans le bon sens du terme. Un peu comme une fleur qui va éclore. Je donne dans le romantisme là, mais on parcourt beaucoup de chemins différents dans sa vie et celui-là, il est encore plus intense ! 

Cela a renforcé vos liens ?

N.B : Ce qui nous rassure, c'est que nous avons pratiquement été tout le temps en accord. Lorsque nous avons fait notre semaine dans le désert, nous avons bien vu qu’il y avait quelques tensions dans certaines voitures et honnêtement, nous, nous n’avons pas senti cette tension-là. Alors, je ne dis pas que le rallye va se passer comme sur des roulettes, nous avons surtout envie de nous éclater, d’aller jusqu’au bout de notre rêve. 

T.V : Et puis pour tout vous dire, nous nous sommes déjà lancées un défi pour 2025, celui d’aller faire un raid de marche du côté du Sénégal ! Vous voyez, ce n’est pas non plus pour demain parce que l’on est beaucoup dans l’anticipation, mais en général ce que l’on dit, on le fait ! 

Quel est votre objectif sur le Rallye des Gazelles ?

Les deux : Nous voulons au moins prendre le départ et arriver sans pépins ! Nous ne sommes pas parties pour jouer la gagne. Si nous sommes bien placées, tant mieux, mais on ne part pas là-dessus. Ce que l’on veut, c'est ne pas casser la voiture, se faire plaisir, aller jusqu’au bout quel que soit notre classement à l’arrivée. 

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