SSAM : La filière auto a toujours besoin de recruter et former des jeunes
La 6ème édition de la Semaine des services de l’automobile et de la mobilité (SSAM) s’adapte à la crise sanitaire. Pas question pour cet événement de la filière auto, entièrement dédié à l’orientation professionnelle des jeunes, de manquer ce rendez-vous, en dépit du contexte. La SSAM se tiendra du 30 janvier au 6 février 2021, et sera composée de centaines d'événements accessibles à la fois dans les entreprises et les établissements de formation des 13 régions métropolitaines, pour la proximité mais également en mode digital, pour s’adapter.
« En réponse au contexte de crise sanitaire, tous les événements sur site se feront dans le respect des règles sanitaires en vigueur, et une large part des animations sera faite au travers d'évènements digitaux », précise ainsi l’Anfa, pilote de l’évènement. Rencontres avec des formateurs, témoignages d’anciens apprentis, visites d’entreprises ou de concessions, modules « vis ma vie », job datings, conférences, escape games dans les ateliers… seront autant d’occasions de plonger au cœur des métiers du secteur.
Car les besoins en ressources humaines se font cruellement sentir : ingénieur en maintenance, carrossier peintre, mécanicien cycles, formateur à la conduite, agent de location, vendeur en accessoires, manager après-vente… au total, 50 000 postes doivent être pourvus chaque année d’ici à 2025. La filière regroupent plus de 100 métiers et près de 500 000 professionnels dans 150 000 entreprises. Elle accueille 63 000 jeunes en formation, propose 9 diplômes de l’Éducation nationale et 26 certifications de Branche (22 CQP et 4 Titres à finalité professionnelle) pour les jeunes en alternance. « Cette Semaine doit rapprocher les jeunes des solutions proposées par une profession dont les besoins de recrutements sont considérables. C’est donc le moment de lui donner « un coup de main » ! Car l’automobile représente indiscutablement un secteur d’avenir dont la transformation va engendrer des besoins étendus en compétences et en emplois. C’est particulièrement vrai dans les services, dont les 500 000 actifs tissent un formidable réseau de proximité. Aux usines du futur doivent correspondre des garages du futur, nécessairement connectés, mixant datas et techniques, produits et services, l’humain et le digital », ajoute ainsi Xavier Horent, Délégué Général du CNPA.