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VHI,LKQ France n’est pas au programme

Caroline Ridet
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Ovni dans la galaxie LKQ Europe, Van Heck Interpieces (VHI) France reste un petit acteur sur le marché français, avec un business 2018 à 60 M€ via 46 adhérents distributeurs Business Partner Network (BPN). Pour 2019, Peter Vanosmael, le patron de VHI France, vise un CA à 70 M€ pour 60 VHI. « Le marché n’est pas facile. En revanche, la position de petit reste un atout face aux deux acteurs majeurs pour recruter des distributeurs cherchant un réseau à taille humaine. » Oui, sauf que VHI France appartient au numéro un européen qui, soit peut attirer par sa puissance, soit faire peur avec la perspective d’être broyé dans le mouvement de consolidation engagé par LKQ Europe. « En Belgique, VHI est remplacé par le panneau LKQ Belgium. Mais ce changement de marque n’est pas une priorité et même pas une question pour la France. Aujourd’hui, LKQ Europe est comme l’Union européenne : ensemble mais tous différents ! Ce sont vingt pays qui travaillent ensemble mais pas la même société », démine Maurice Buijzen, directeur de LKQ Belgium.
Synergie et différenciationLe message est clair : si le marketing et la politique d’achat sont centralisés, une uniformisation complète n’est pas souhaitée. « Nous jouons les synergies d’achat là où elles sont possibles. Mais je peux aussi rentrer une marque pour faire la différence sur mon marché local », rappelle Peter Vanosmael. La patron France estime avoir des atouts pour séduire. « VHI France a certes la taille d’une plateforme, mais nous disposons d’une boîte à outils à valeur ajoutée (réseau Autofirst, formation, marketing…) qui permet au distributeur de se défendre sur le marché. » Reste à VHI France à renforcer son maillage et à fidéliser les BPN actuels. D’où la nécessité de continuer à muscler et structurer l’offre dans la droite ligne de la stratégie actuelle de LKQ Europe. « Aujourd’hui la priorité du groupe est à la consolidation de l’existant et non à l’ajout de nouvelles briques », complète Maurice Buijzen, qui précise également que le marché français est important pour LKQ. Le groupe ne passera cependant pas à côté de belles opportunités !
Caroline Ridet
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