Contrôle technique 2018 : Dekra décode les 3 niveaux de défaillances

Philippe Lamigeon
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Le 20 mai 2018, la nouvelle directive européenne entrera en vigueur pour le contrôle technique. De nombreux changements sont à prendre en compte comme par exemple l’augmentation des points de contrôle ou la segmentation des défauts en 3 niveaux. Dekra apporte son éclairage sur ce contrôle technique nouvelle mouture.
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Pour commencer, il faut déjà savoir que les points de contrôle vont passer de 123 à 133. Ils ne sont pas à confondre avec les défaillances qui, pour leur part, passent de 410 à 610. Celles-ci se segmentent en 3 niveaux. D'abord, les défaillances mineures sont au nombre de 140. Le véhicule peut rouler et devra être bien entendu réparé, mais il n’y a pas de contre-visite. Ensuite, le nouveau CT identifie 341 défaillances majeures. Dans ce cas, le véhicule peut rouler mais il sera soumis à une contre-visite dans un délai de deux mois. Ce véhicule présente un danger potentiel.Enfin, on compte 129 défaillances critiques qui présentent un danger immédiat comme par exemple des plaquettes de frein absentes ou mal montées, un essieu fêlé, etc. Comme c’est déjà le cas pour les poids lourds, le véhicule ne peut plus du tout rouler à partir de minuit le jour du contrôle. Il doit être réparé et subir une contre-visite dans un délai de deux mois.
Une évaluation plus fine selon Dekra
Ces différents niveaux vont entraîner la signification d’un nouveau résultat : favorable, défavorable pour défaillance majeure ou défavorable pour défaillance critique. À cela, il faut aussi remarquer que la durée du contrôle va s’allonger, ce qui est normal puisque le nombre de points augmente et les contrôleurs devront déterminer la gravité de la défaillance parmi un plus grand nombre de constats. De même, le temps de contre-visite va augmenter.Côté tarifs, il faut s’attendre à un prix du contrôle technique en hausse de 15% à 20% en moyenne, suivant les enseignes. Pour sa part, le prix affiché pour une contre-visite devrait se situer entre 20 et 30 euros.«Modifications des points de contrôle, segmentation des défauts en 3 niveaux et nouveaux intitulés. Plus que le nombre de points de contrôle, c’est en réalité la façon de contrôler le véhicule qui évoluera avec une évaluation plus fine des risques pour la sécurité et l’environnement», se félicite Karine Bonnet, présidente du réseau et directrice générale adjointe marketing et ventes de Dekra Automotive.
Philippe Lamigeon
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