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Contrôle technique : pas d’explosion des contre-visites

Romain Thirion
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Contrairement aux annonces alarmistes qui avaient été faites à l’approche de l’entrée en vigueur du contrôle technique renforcé, le 20 mai dernier, le taux de contre-visites n’a pas explosé, selon le CNPA. Il se serait stabilisé à 22% depuis cette date, à peine 3,5 points de plus que sur toute l’année 2017.
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Sale temps pour les oiseaux de mauvais augure qui planaient sur le contrôle technique à l’approche de l’entrée en vigueur de la nouvelle grille d’analyse le 20 mai dernier. Le CNPA vient de leur voler dans les plumes, eux qui osaient évoquer jusqu’à 40% de contre-visites compte tenu du renforcement des points de contrôle et de la révision des niveaux de défaillance.En effet, l’organisation professionnelle vient de dévoiler des chiffres qui tendent à se rapprocher de ceux de 2017. «Le 21 mai 2018, premier jour d’entrée en vigueur de la réforme, on constatait un taux de contre-visites de 24,4% pour défaillance majeure et 3,2% pour défaillance critique, le fameux niveau de criticité qui a provoqué beaucoup d’inquiétude chez les automobilistes, précise la fédération syndicale. Depuis, ces chiffres se sont stabilisés autour de 22% de taux de contre-visite en moyenne dont 1,5% pour défaillance critique.»
Décroissance progressive du taux de contre-visites
D’ailleurs, ce pic initial reste bien parti pour ne pas connaître de réplique. «Par exemple, le 9 juin dernier, le taux de contre-visites s’élevait à 20,3% pour défaillance majeure et 1,4% pour défaillance critique», précise le CNPA. Des niveaux qui se rapprochent de ceux enregistrés pour l’année 2017, puisque selon les chiffres de la chambre syndicale, le taux moyen de contre-visites sur l’année 2017 était de 18,56% pour les véhicules légers.«Des communications sur des taux de contre-visites atteignant 40% ont contribué à alimenter la panique des automobilistes ; panique qui s’était traduite par un engorgement des centres et une fréquentation en hausse de 61% sur le mois d’avril 2018», regrette par ailleurs le CNPA. Des carnets de commande pleins pour les centres de CT, voire même trop pleins puisque les délais d’attente se sont étendus en conséquence.«Les premiers chiffres du ministère montrent que si le véhicule est bien entretenu, le contrôle technique ne pose pas de difficultés», ajoute le CNPA. Voilà qui devrait apporter de l’eau au moulin des équipementiers et des têtes de réseau qui poussent à plus de maintenance préventive.
Romain Thirion
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