Epoqu’auto : un marché de la pièce toujours plus florissant

Jean-Pierre Raynaud
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Epoqu'Auto

Retour sur un salon lyonnais qui, depuis 44 ans, est devenu le plus vaste marché de France en pièces et accessoires pour les véhicules anciens, commercialisés en Europe et au Royaume-Uni. Avec 95 000 visiteurs*, le commerce est florissant et la plupart des spécialistes sont présents pour fournir tout ce qui s’use, se casse ou manque sur la berline ou le cabriolet. 

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William Jay

Dans leur emballage d’origine ou refaites avec des matériaux modernes, les pièces rares sont recherchées pour finir une restauration ou réparer le véhicule en panne. Les marchands, qui ont racheté des stocks à des garagistes partis à la retraite ou démonté des épaves, fournissent une clientèle très large allant de l’amateur d’avant-guerre aux collectionneurs de modèles des années 1960 (2CV, 4L, MG, MINI) ou des années 1980-90 (Peugeot 205 GTI, Golf GTI, Renault Clio 16S, etc.). Certains, comme le Garage Auto Rétro dans le Vaucluse, ont attiré les foules avec des prix attractifs (à partir de 5 € la pièce ou 50 € la caisse entière). D’autres, comme Embiellage Collector, ont les pièces au catalogue depuis 1947. C’est le cas de Cyrille Southarewsky, dont l’entreprise à Troyes, société sœur de SAMR, propose des coussinets. « Ils servent à protéger le vilebrequin en cas de mauvaise lubrification. Nous produisons des petites séries en côte standard et réparation pour les marques françaises, italiennes et même du sur-mesure. »  Le dirigeant de "Câblage auto collection.com", William Jay (photo), reproduit pour sa part à l’identique des faisceaux électriques (entre 250 et 2 000 €) pour les voitures jusqu’aux années 1970 lorsque les cosses et les contacts sont oxydés et risquent de provoquer un court-circuit.


* La dernière édition s’est déroulée fin 2023.

Jean-Pierre Raynaud
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