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Turquie : l’autre « usine du monde » de l’automobile

Caroline Ridet
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TURQUIE usine PR

Grosse base industrielle pour les constructeurs (marques de Stellantis, Renault, Ford, Toyota, Hyundai, Volkswagen...) avec une production 1,35 million de véhicules (+6%) en 2022.

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De fait, le statut industriel du pays en fait un marché plutôt premium, «occidentalisé», avec un parc estimé de 10 millions de VP dont le Top3 se partage entre Fiat Tofas, Renault et Volkswagen. De 10,1 ans en 2020, l’âge moyen pourrait avoir « vieilli » pour atteindre 12 ans (données non consolidées) du fait de la pénurie mondiale de livraisons de véhicules neufs. Mais les ventes de modèles neufs sont bien reparties (840 000 unités en 2023), faisant espérer un coup de jeune au parc. Et cela d’autant plus que les pouvoirs publics ont décidé de réguler les transactions de véhicules d’occasion qui s’étaient un peu trop débridées (spéculations sur les prix) pendant la crise.

Un marché après-vente d’environ 10Md$

Une dynamique industrielle mais aussi une physionomie de parc qui tirent la production aftermarket avec des sous-traitants locaux annonçant un CA de l’ordre des 10 Md$, dont une partie alimente le marché intérieur de la pièce. Ces fournisseurs locaux sont d’ailleurs la grande spécificité d’un marché turc de la rechange, dont la structure est proche du modèle européen et les ITG toutes représentées. «Nous ne sommes pas sur un marché de la pièce low cost. Il est porteur pour les équipementiers de rang 1 et pour les pièces d’origine constructeur. Néanmoins, il est compliqué car avec de multiples ramifications», prévient Quentin Le Hetet, fin observateur du marché turc chez GiPA

Caroline Ridet
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