Axalta veut sauver la distribution spécialisée

Caroline Ridet
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  • Où en est le programme Cap 20 aujourd’hui ?
Christophe Boulinguez : Notre objectif est de couvrir les départements les plus importants pour y maintenir l’alternative de spécialistes peinture premium en entrant partiellement ou totalement dans le capital de distributeurs atteignant leur taille critique ou désireux de céder leur entreprise. Il s’agit de garantir une qualité de service aux carrossiers que ne leur offre pas un multispécialiste. Au travers de Cap 20, nous avons acquis PAD (couvrant Lyon jusqu’en Paca) en 2016, puis SPS en 2017 (de Lyon à la Haute-Loire), STPA en 2018 (de Perpignan à Toulouse), ainsi que PAI (Paris) intégré à SPS. Et il pourrait y en avoir d’autres…
  • Pourquoi tenez-vous tant au spécialiste peinture ?
C. B. : Le distributeur spécialiste peinture est à la croisée des chemins, entre le marché des fabricants et celui des ateliers, à l’image de deux entonnoirs qui se rejoignent. Son produit est englobé dans des notions de conseil, de service, de matériel, d’équipements de para-peinture… Il doit développer une double compétence. Aujourd’hui, nous employons 90 personnes et proposons toutes les familles de produits de peinture, para-peinture, équipements d’atelier et consommables, pour les carrossiers et l’industrie.
  • Qui sont vos clients et restent-ils fidèles ?
C. B. : La majorité d’entre eux sont des membres du réseau Five Star. Mais nous livrons aussi Autoneo et Axial. Si nous travaillons parfois seulement trois ou quatre ans avec certains, la majorité reste fidèle. L’idéal est de nouer un partenariat avec une carrosserie leader d’opinion et d’évoluer avec elle sur dix ou quinze ans, en adaptant nos services et procédés de réparation… tout en la laissant libre de sa stratégie d’entreprise. D’ailleurs, les 5 % de réparateurs à quitter Five Star restent souvent fidèles à Cromax.
Nicolas Girault
Caroline Ridet
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