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Banc d'essai : Contrôler la châssimétrie d’un véhicule et suivre sa remise en ligne.

Girault Nicolas
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L'évaluation initiale d’un véhicule endommagé est la première étape du processus de réparation. Chaque professionnel doit réaliser ce contrôle avec précision et rapidité à l’aide d’un système à fonctionnalités multiple, facile à mettre en œuvre… Comme la dernière génération du Touch de Spanesi, que Zepros a testé pour vous.

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1) Installation du véhicule

Pour un simple contrôle, le véhicule peut être installé sur une table élévatrice, un pont ou simplement posé au sol, sans exigence particulière de planéité. Pour notre essai, sur une Renault Clio trois portes, légèrement emboutie à l’avant, nous l’avons directement positionnée sur une table de redressage, maintenue avec quatre pinces sous caisse, afin d’appliquer les tractions nécessaires pour sa remise en forme et suivre à l’écran l’évolution du redressage.

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2) Configurer A - Sélectionner le véhicule (marque, modèle, version…) dans le menu déroulant proposé à l’écran. Surtout s’assurer avant de le valider que le modèle sélectionné correspond parfaitement aux caractéristiques du véhicule à traiter, avec notamment son année de production et le sigle du châssis s’il est indiqué (pour les voitures asiatiques).
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B - Ensuite, ouvrir un dossier et le compléter avec informations client, nature du choc, etc. Puis, effectuer l’alignement et la mise en assiette du véhicule en suivant la procédure.
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3) Mise en assiette du véhiculeA - La mise en assiette du véhicule (position dans l’espace) peut être réalisée soit sur la partie avant, arrière ou libre.Pour notre essai, nous avons opté pour la partie avant, zone du choc. Après validation, le logiciel propose au technicien une fiche détaillée avec tous les points cotés et enregistrés sur le véhicule avec des repères jaune sur les trois ou quatre à prendre en référence pour réaliser l’alignement. Le technicien est guidé par une méthode et l’ordre à suivre.
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B - En cliquant sur les points, apparaît une photo détaillée (tête de vis, trou rond ou oblong, etc.) avec les précisions : « pour un boulon, la mesure doit être au centre du point indiqué, pour un trou oblong relever les deux extrémités ». Le type et la longueur du probe (pointe de mesure) à installer en bout du bras de mesure sont aussi indiqués, avec les inclinaisons (0°, 45° ou 90°) nécessaires pour effectuer les relevés. Chaque mesure est validée via le bouton en bout du bras.
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4) Mesurer la zone déforméeCette étape consiste à relever des points de mesure sur la zone accidentée. Selon la déformation l’opérateur choisit quatre à cinq points minimums sur les cinquante matérialisés sur la fiche-type cotée du véhicule. La prise de mesure nécessite la même rigueur que l’alignement. Après validation de la mesure (par clic en bout de bras), un rond vert s’affiche si le point est bon, ou rouge s’il est hors tolérance. S’y ajoute la valeur de la dérive avec des flèches indiquant dans les trois dimensions le sens de tirage (redressage) à effectuer pour le remettre en place. Ici pour notre essai, le point à redresser est hors cote de 13 mm en largeur et de 7 mm en hauteur.
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5) Suivre le tirageCliquer sur le bouton « suivre tirage » pour afficher et suivre le déplacement en dynamique du point à redresser. Le suivi de l’évolution de la remise en ligne esst transmis au logiciel grâce au support aimanté emboité sur l’extrémité du probe utilisé en bout de bras, ajusté sur l’aimant posé tout près du point à redresser. Cette opération est à renouveler pour chaque point hors cote.
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6) Edition d’un bilanToutes les mesures relevées (géométries, châssis, etc.) sont intégrées dans des fiches dédiées. Les valeurs corrigées apparaissent en comparaison de celles d’origine du véhicule avec une indication sur les tolérances et les dérives de départ en rouge. Ces documents servent de justificatif de suivi de chantier dans le cadre des expertises.
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7) Mesurer des points spécifiquesAfin de s’adapter aux types de chocs et de répondre aux besoins des carrossiers, la nouvelle génération du Touch a été enrichie de valeurs (cotes) pour contrôler plus de cinquante nouveaux points dont les ancrages de phares, les charnières et tirants de portes… Ces derniers, pratiquement toujours impactés dans les chocs légers latéraux ou de face, sont très difficiles à mesurer (piger) avec précision, voire impossible dans les trois dimensions.
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8) Vérifier les éléments mécaniquesSuivant la même logique, plusieurs valeurs concernant des éléments mécaniques ont été intégrés dans la base. Ainsi, des contrôles peuvent être effectués sur les biellettes de direction et les triangles, comme lors de notre essai. Ces mesures peuvent être prises sur deux plans (longueur), un angle, deux ou trois points. Ces informations complètent celles sur les angles des trains roulants déjà inscrites dans le système. Pour cela, ces mesures s’effectuent avec les roues droites, sur les jantes avant et/ou arrière, en quatre points sur chaque : deux horizontaux et deux verticaux. Une fois enregistrées, les valeurs relevées du parallélisme et de carrossage apparaissent à l’écran, à côté de celles préconisées par le constructeur. En vert elles sont correctes, en rouge à revoir.Martial Burat

Avis de pro

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Christophe Vétault, chef d’atelier à la carrosserie Moisy de Saint-Pierre-des-Corps (37)« Il y a plusieurs années que nous avons ce système et nous en sommes satisfait. Les dernières évolutions en font un outil performant. Nous pouvons débuter des mesures à un moment puis les reprendre quelques jours après sans problème. C’est un avantage non négligeable quand on attend des pièces. J’apprécie aussi la rapidité pour effectuer la mise en assiette d’un véhicule, en moins de dix minutes. Enfin, c’est un matériel agréable à utiliser et avec les futures évolutions annoncées – enrichissement de la base de données avec d’autres points de mesure et cotes sans mécaniques – il sera parfait. En revanche, j’apprécierais un bouton déclencheur des mesures en bout de la rallonge. Cela m’éviterait de jouer les acrobates dans certaines situations. »
Girault Nicolas
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