ALD et Carglass partenaires en Espagne pour la réparation de pare-brise

Encore un symbole de la place croissante prise par l’empreinte carbone dans les considérations des entreprises automobiles. En Espagne, selon nos confrères d’InfoTaller, ALD Automotive/LeasePlan et Carglass viennent de signer un accord pour promouvoir la réparation de pare-brise plutôt que son remplacement. Lorsque c’est possible, bien entendu. En effet, dans une communication commune, les deux sociétés rappellent qu’une réparation de pare-brise génère au moins 70 % d'émissions de carbone en moins que le remplacement pur et simple de la pièce.

Une décision tout sauf anodine car, du scope 1 au scope 3, l’empreinte carbone d’un pare-brise à remplacer est très lourde. Extraction des matières premières, fabrication du verre, conception du pare-brise, acheminement vers le distributeur, livraison au centre de réparation, temps de pose et utilisation de produits de fixation, collecte et recyclage du pare-brise endommagé : autant d’étapes qui pèsent lourd en termes d’énergie pour l’ensemble des parties. Tandis qu’une réparation consomme surtout de l’énergie pour la production de la résine spéciale et la fabrication des outils dédiés, ainsi que pour leur transport et leur utilisation en atelier.

En outre, 54 % des remplacements de pare-brise enregistrés par LeasePlan en Espagne nécessitaient une recalibration d’ADAS. Un taux croissant compte tenu du taux d’équipement de plus en plus élevé des véhicules en caméra frontale. Or, ladite recalibration n’est pas toujours faite dans les règles de l’art – malgré les trésors de patience et de pédagogie des fabricants de matériels spécifiques – et les préconisations constructeurs sont plus ou moins contraignantes en la matière, comme le rappelait dernièrement DigitalCar. Réparer plutôt que remplacer est donc une question de sécurité, selon ALD/LeasePlan.