Opel : Le réseau veut un appui personnalisé de la part de Stellantis

« Les volumes de vente et les tensions d’approvisionnement actuels compliquent le retour à l’équilibre financier du réseau », appuie Michel Maggi. Le président du groupement (GNCO) souligne une rentabilité négative en 2021 et des résultats en 2022 qui « n’ont pas inversé la tendance », avec - 13,5 % de ventes VN sur cinq mois (source : CCFA). Problème : le petit poucet de la galaxie Stellantis (2,4 % de pénétration, 82 investisseurs pour 234 concessions) a des besoins différents de ses grands cousins Peugeot ou Citroën. Si le plan produits est attractif et l’électrification de la gamme en phase avec les attentes du marché, les ventes et les livraisons redémarrent lentement. Le réseau a besoin d’un accompagnement pour « passer les prochains mois plus sereinement, avec des objectifs réajustés par Stellantis correspondant à la volumétrie de la marque », insiste Michel Maggi. D’où la nécessité de maintenir une communication constante avec Opel France en initiant une première réunion de crise en mai pour une remise à plat de tous les sujets bloquants (appros, livraisons). Des réponses pour débloquer la situation ou atténuer les effets d’une crise majeure ont été apportées par le constructeur. Autre point, les nouveaux contrats à venir avec Stellantis mais encore flous, et « des entreprises qui doivent assurer leur rentabilité jusqu’à leur entrée en vigueur ».