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Calandre s’adapte au marché avec une offre de conciergerie

Hélène Lerivrain
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Calandre

Trente ans après sa création, le distributeur spécialisé dans les véhicules premium Calandre a emménagé dans de nouveaux locaux sur le Bassin d’Arcachon dans un espace pensé pour coller aux évolutions du marché. Ainsi, sur une surface totale de 2500 m2, 1000 m2 sont désormais consacrés à une conciergerie automobile capable d’accueillir jusqu’à 70 véhicules.

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Ce nouveau service est né d’un besoin local. « Nous nous situons dans une zone de villégiature où l’immobilier est cher et le stockage problématique sachant que nous travaillons avec une clientèle multi-propriétaire de véhicules », explique Laurent-Paul Julia, co-gérant. À l’occasion de ce déménagement, l’atelier a également été agrandi pour passer de 3 à 7 postes de travail. Dans un avenir proche, un espace sera dédié aux mobilités douces. Une boutique de produits dérivés est aussi annoncée. L’idée n’est pas d’être un distributeur « lambda » mais de pousser l’entreprise vers une gamme de services de plus en plus large. « La valeur ajoutée est supérieure à la partie achat/vente », insiste d’ailleurs Laurent-Paul Julia. Et de citer l’accompagnement des clients sur la partie financement, la fiscalité ou encore le service homologation en interne.

Un marché « polymorphe »

Sur tous les sujets, Calandre est en veille. « Nous avions fait le pari de l’électrique il y a 10 ou 15 ans. Peut-être était-ce trop tôt. Reste que notre clientèle n’est pas en demande. En revanche, nous réfléchissons à de nouveaux modèles économiques, par exemple à des solutions de véhicules en partage, de location », avance Laurent-Paul Julia. « Le marché, je le vois polymorphe », abonde Nathalie Julia, co-gérante. « Pour moi, quand il est possible de le faire, l’automobile pour se déplacer au quotidien ne doit pas être la même que l’automobile du week-end. Plus nous serons fins dans les analyses, plus le secteur aura un avenir et moins nous aurons ce choc permanent entre ceux qui aiment l’auto et ceux qui la détestent », conclut-elle.

Hélène Lerivrain
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