Automotive Factory Parts tire définitivement le rideau
Le tribunal de commerce de Nanterre vient de prononcer la liquidation de la plateforme de Gennevilliers (92). La tentative de sauvetage d’AFP après la disparition de son patron n’aura donc pas pu aboutir.
Clap de fin pour la plateforme de Gennevilliers (92), créée en 2009 par Serge Falco. Le 20 novembre, le tribunal a prononcé sa liquidation après une déclaration de cessation de paiement le 7 novembre. AFP annonce aujourd’hui douze salariés pour 4 M€ de CA. C’était 17,5 M€ en 2023 !
La disparition de son créateur en janvier 2024 a clairement déstabilisé l’entreprise, dont il était plus qu'un chef d’orchestre : Serge Falco était "l’homme-orchestre". « Depuis le décès de Serge Falco, le groupe IDLP, actionnaire minoritaire d’AFP, a tenu à bout de bras l’entreprise, en mettant des équipes à disposition pour aider l’entreprises à tenir, et soutenir les fournisseurs que nous avions en commun », explique Fabrice Godefroy, le DG d’IDLP. Le groupe avait délégué « le grand professionnel » Philippe Gougeon comme chargé de la gestion courante et des relations fournisseurs. « Nous avons tout fait pour maintenir l’entreprise et trouver un repreneur ; notre propre groupe ne pouvant la reprendre car déjà à la tête de deux structures sur Gennevilliers. Mais les dossiers solides de repreneurs potentiels sur les rangs pour son rachat n’ont pas abouti et ne restaient plus que des offres d’acheteurs pas assez crédibles pour le juge », regrette le DG d’IDLP. L’histoire d’Automotive Factory Parts aura duré seize ans.
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