Five Star additionne les bonnes pratiques
De nombreux carrossiers prennent des initiatives qui méritent d'être multipliées, pour lutter contre l'épidémie. Ainsi, contacté par une infirmière libérale en pleine épidémie de Covid-19, Jean-Michel Roux lui a fourni un rouleau de housse de protection pour les sièges de son véhicule. Le dirigeant de la carrosserie sétoise du Pont Neuf (34) lui permet ainsi de les changer entre chaque visite de patient, sans avoir à désinfecter (longuement et difficilement) ses housses en tissu… Expérience réitérée avec une autre infirmière de la région…
Cette initiative est à la fois à l’origine d’un appel aux dons du CNPA d’Occitanie auprès des professionnels de l’automobile, ainsi que de l’opération lancée par Five Star. En effet, le réseau adossé à Axalta a massivement envoyé ce type de consommable auprès des services de santé de première ligne… Il propose aussi à ses adhérents de leur en envoyer s’ils identifient des besoins locaux. Les Etablissements Rumann, distributeurs de peinture à Eckbolsheim (67) et Sausheim (68), ont ainsi reçu dix rouleaux pour ces départements très touchés par l’épidémie…
Ailleurs, d'autres membres du réseau ne sont pas en reste. Ainsi, la Carrosserie Moderne d’Ajaccio (2A) met ses véhicules de courtoisie à disposition des soignants. À Draguignan (83), la Carrosserie du Dragon a livré ses stocks d’EPI au centre de crise local. À Saint-Didier-sur-Chalaronne (01), la carrosserie Sorpiss a donné les siens (gants, masques et blouses) à l’hôpital de Mâcon. À Marseille (13), l’Atelier des Chartreux s’est mis à disposition des soignants pour réparer gratuitement leurs véhicules. Enfin, à Saint-Brevin-Les-Pins (44) la carrosserie Brev’In Car fournit aussi des housses aux infirmières d’un laboratoire de Pornic.
Côté activité courante, un peu plus de la moitié des 500 carrossiers Five Star gardent leurs portes ouvertes, tournant au ralenti. Ceux localisés près des centres hospitaliers se tiennent prêts à intervenir sur les véhicules de secours. La majorité des ateliers ouverts restent fermés au public, réparant les véhicules dont les dossiers ont été validés avant le confinement. Ils y sont contraints par la pénurie croissante de pièces et la décision des experts de ne plus se déplacer sur le terrain.