La Fiev et cinq équipementiers lancent la charte "Diagnostic sécurisé"

S’il ne fallait retenir qu’une seule information du passage d’Equip Auto on Tour à Lille, le 9 octobre dernier, c’est bien la naissance de ce document, porté par le syndicat d’équipementiers et par Bosch, Delphi Technologies, Hella Guttmann, Texa et Actia. La charte "Diagnostic sécurisé" s’adresse aussi à l’ensemble des fabricants d’outils de diag’ présents sur le marché français et européen et n’est pas limitée qu’à ses initiateurs. Car elle est au service de l’ensemble des garages pratiquant le diagnostic électronique.

La charte « vise à apporter aux opérateurs de réparation et de maintenance des véhicules, utilisateurs des solutions multimarques, la garantie d’une réponse respectueuse de l’environnement juridique et des contraintes imposées par les constructeurs en matière d’utilisation des données diagnostic », précise la Fiev. Ce qui signifie qu’en faisant usage d’un outil de diag’ fabriqué par l’un de ces cinq équipementiers – sous réserve de l’utiliser dans les règles de l’art – un réparateur voit sa prestation garantie par cette charte.

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La charte engage les équipementiers signataires autour de huit règles communes. Dès la conception de leur outil de diagnostic, ceux-ci doivent notamment assurer le non-contournement de l’accès à certaines fonctionnalités liées à la sécurité du véhicule, la prise en compte de l’interconnectivité des calculateurs relevant d’une même fonction sécuritaire du véhicule, et la non-atteinte à l’intégrité du kilométrage affiché et à l’exactitude du numéro d’identification d’un véhicule. Le respect de la propriété intellectuelle des tiers est également garanti par le document.

Pour rassurer le client, le garage équipé d’un outil labellisé pourra afficher dans son aire d’accueil le même logo que les fabricants de l’appareil lui-même. « Un bénéfice que le fabricant pourra perdre immédiatement si l’audit auquel il peut être soumis, conformément à la charte, conclut au non-respect des dispositions prévues par cette dernière », ajoute la Fiev, qui « porte l’ambition de créer un standard visant d’une part à préserver l’intégrité du véhicule en respectant les règles de l’Art de la réparation, d’autre part à favoriser la compétitivité et une concurrence effective sur le marché de la réparation, conformément au cadre réglementaire existant ».

Le logo a d'ailleurs déjà été traduit en anglais, pour être porté au niveau européen. CNPA, FNA et Feda s’engagent à relayer auprès de leurs adhérents cette charte et ses objectifs.