Vroomly lève 5 millions d’euros et vise l’Europe
Vroomly est ambitieux. Depuis sa création, il y a un peu plus de trois ans, la start-up a grimpé quatre à quatre les marches du succès auprès des automobilistes comme des réparateurs. D'abord comparateur de garages, avec son offre désormais baptisée Vroomly Booking, l'entreprise s'est attaquée au marché de la pièce en 2020, avec Vroomly Parts, véritable marketplace en ligne permettant aux garagistes – 600 y sont actifs mensuellement – de s'approvisionner selon le meilleur compromis disponibilité/prix/service. Et ceci, avec l'ambition de devenir le “Software as a service” (SaaS) des garages.
Via ID soutien indéfectible de Vroomly
Et après une levée de fonds de 400 000 euros pour se lancer, puis une deuxième de 2 millions d'euros début 2018 pour poursuivre son développement, Vroomly vient d'officialiser sa troisième levée de fonds. D'un montant de 5 millions d'euros, celle-ci a été réalisée auprès des investisseurs historiques de Vroomly, notamment Via ID, l'accélérateur de start-ups du groupe Mobivia. « Nous sommes heureux et fiers que Via ID nous ait encore suivi : il s'agit du principal soutien de Vroomly depuis notre lancement », souligne Alexis Frèrejean, CEO et cofondateur de l'entreprise.
« Vroomly propose aux garages de passer à la vitesse supérieure en mettant à leur disposition de nouveaux outils qui facilitent leur métier, rappelle Nicolas Quintin, secrétaire général de Via ID et membre du board de Vroomly ; Via ID est fier de renouveler sa confiance dans cette start-up qui bouge les lignes de l’entretien auto. » Devenu leader de la prise de rendez-vous en ligne, Vroomly est parvenu, dans une année 2020 compliquée, à doubler le nombre de ses garages partenaires, qui dépassent désormais les 3 000.
Une levée de fonds pour grossir les rangs
Derrière le doublement des partenariats se cache l'activité soutenue d'une équipe toute dévouée au développement de Vroomly. Et pour garder les moyens de ses ambitions, il faut continuer de recruter « des mécaniciens du web », ainsi qu'Alexis Frèrejean décrit les développeurs et collaborateurs de la start-up. Vroomly compte passer de 35 à 60 collaborateurs au total, afin de se donner la possibilité d'attaquer d'autres marchés que la France, tout en restant dans le périmètre de l'Union Européenne, « car notre pricing est basé sur les bases de données de l'UE », relève le CEO.
D'ici 18 à 24 mois, donc, Vroomly pourrait annoncer mettre le pied en-dehors des frontières françaises. Une internationalisation qui ne contredit pas son statut se start-up.
« Notre ADN est celui d'une start-up et forcément, nous allons concentrer notre attention sur la tech, confirme Alexis Frèrejean. Nous ne sous-traitons pas notre tech, ni notre service client, et c'est dans ces deux domaines que nous comptons grossir les rangs. » Des postes de développeur, product owner, commerciaux, customer success manager, account manager et customer care sont ouverts.
Avis, donc, aux candidats : Vroomly repart en conquête et ne le fera pas à moitié.