Pour Sinnek, le déconfinement devrait bénéficier aux « marques B »

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« Alors qu’ils avaient gonflé leurs stocks en mars, tous nos distributeurs français recommencent à commander pour remplir leurs racks vidés en mai. Notre activité technique de démonstration et d’installation de machines a bien repris. Les trois techniciens Sinnek ont des agendas très chargés jusqu’en juillet », constate Unai de la Fuente, responsable de la marque espagnole de peinture en France. Il pense que la crise influencera le choix des carrossiers. Si le marché peinture a été gelé pendant le confinement, « à la réouverture des carrosseries, alors que la peinture représente un poids sur le budget de l’atelier, les gens se demandent pourquoi payer 100 € le litre pour une marque X, alors qu’ils peuvent en obtenir une autre aussi performante à 60 € le litre. Beaucoup de carrossiers nous contactent directement à l’usine pour se renseigner sur nos tarifs et sur le prix d’une machine. Je pense donc que cela va nous aider à prendre des parts de marché… »

Pourtant, la marque a connu un ralentissement important. Ainsi, « le groupe Besa-Sinnek n’a jamais cessé sa production pendant le confinement et seuls ses autres services ont été réorganisés en télétravail. Mais nous dépendons à la fois de l’industrie et de la carrosserie. Or, si la première a été faiblement impactée par le confinement, la seconde a chuté de plus de 90 % en Espagne. À l’export, certains pays faiblement impactés par l’épidémie comme la Suisse ou l’Allemagne ont maintenu leurs commandes, contrairement à la France ou à l’Italie. » Pour la France et l’Espagne, il table sur le retour d’une activité normal en septembre… Ou d’ici à la fin d’année dans le scénario le plus pessimiste.