Castrol Service arrive en France
5800 réparateurs européens ont déjà mis à l’épreuve la formule de réseau de garages déployée par la marque de lubrifiants (Groupe BP). En arrivant (enfin) en France, le concept est donc bien aguerri.
« Nous visons 200 garages français labellisés Castrol Service à l’horizon 2024. Une dizaine est déjà sous panneau », assure Julien Parodi. Le chef du business distributeur rappelle que le concept avait été testé en France il y a dix ans avant d’être abandonné. « Mais les temps changent », et surtout la marque, avec ses équipes focussées sur les réseaux de marque, est aujourd'hui mieux armée pour aller à la rencontre des pros de la rechange multimarque. Le spécialiste du lubrifiant s’appuie en effet sur Certas Energy Lubrifiants, spécialiste de la distribution de lubrifiant, qui va piloter le déploiement via une force de vente de sept personnes « qui est appelée à s’étoffer », précise Daniel Cacciatore, DG de Certas France.
Un package gonflé
De plus, le package est mieux calibré pour les ateliers multimarques que précédemment. Pas de droit d’entrée ni de commission pour le candidat à la labellisation, mais un engagement de réaliser 95 % de ses achats en lubrifiants chez Certas. En contrepartie, Castrol fournit signalétique, PLV, consommables d’atelier, formation via l’académie en ligne, un accès à la plateforme technique et une palette de services digitaux (dont un référencement Google). Et point important, une garantie exclusive moteur Castrol couvre le moteur des clients contre les défaillances mécaniques liées à l'huile ou l'usure anormale pendant douze mois ou 20 000 km.
Neuvièmee pays d’implantation Castrol Service
Objectif de la constitution de ce réseau : gonfler les parts de marché, sachant qu’en moyenne un MRA consomme 2000 litres de lubrifiants par an. La France est donc le neuvième pays européen à accueillir le label, « le plus concurrentiel » admet Julien Parodi.
Voire si les formules de co-branding, à l’instar des Bosch Car Service européens également logotés Castrol Service ou les accords avec LKQ ailleurs en Europe, pourront être développées en France.