Eurorepar Car Service accélère

Jérémie Morvan
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ERCS_PHOTO GARAGE_FRANCE

Optimiser l’animation du réseau, sa proximité, tirer les compétences vers le haut - notamment à travers son nouveau label dédié aux véhicules électriques -, assurer du business aux adhérents… la tête de réseau travaille tous ses fondamentaux pour se rendre incontournable sur le marché.

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Dynamique positive pour le réseau multimarque du groupe Stellantis Eurorepar Car Service (ERCS) : il continue de mailler toujours plus finement le territoire avec, à fin février, 1424 adhérents. L’enseigne se montre attractive en captant des profils présentant un chiffre d’affaires et un nombre de productifs largement au-dessus de la moyenne d’un réseau de MRA traditionnels. Outres des réparateurs indépendants ou des ex-agents, lesquels représentent entre 30 et 40 % des nouveaux adhérents, des concessionnaires du groupe investissent eux aussi le marché de l’entretien-réparation multimarque tout en restant dans l’écosystème de Stellantis. Conséquence directe de l’optimisation du foncier à travers le regroupement des marques sur un site et l’ouverture d’un garage ERCS sur un de leurs sites secondaires – anciennes concession ou service rapide de concession...

Une animation au plus proche de l’adhérent

Si le réseau attire, c’est parce qu’il s’est structuré pour accompagner toujours plus efficacement le réparateur. « Les 34 animateurs du réseau désormais rattaché aux plaques Distrigo depuis l’année dernière et intervenant en complément des commerciaux itinérants, notre service de conciergerie unique sur le marché ou encore eBox, notre réseau social interne diffusant 2 à 4 publications quotidiennes sur l’actualité du réseau, des partenaires fournisseurs, etc., nous permettent d’être à tout instant aux côtés de nos adhérents », explique Bruno Danielou, responsable ERCS France.

Prendre le virage technologique

L’actualité du réseau est le lancement du label EV, destiné au parc électrifié (véhicules hybrides et électriques) et effectif depuis fin janvier. « Ce label est incontournable pour nous permettre de montrer que les membres du réseau sont compétents pour intervenir sur ces nouvelles technologies », explique Bruno Danielou. Le concept comprend l’habilitation électrique (dispensée par le partenaire DAF Conseil ou le GNFA pour optimiser la proximité et le nombre de sessions de formation en local), l’équipement et l’outillage nécessaires pour sécuriser le véhicule et intervenir dessus, et une offre de bornes de recharge. « Au-delà de l’aspect ‘image’ que l’on souhaite renvoyer vers le consommateur, ce label constitue un accompagnement du réseau pour s’approprier le business des véhicules électrifiés », ajoute-t-il.

Afin d’intégrer le changement de parc à 10 ans, ERCS a lancé en marge du nouveau label EV un bilan de compétences digital personnalisé, ou e-profil, avec le GNFA. Objectif : permettre au réparateur de dresser une feuille de route priorisant ses formations dans le cadre de sa montée en compétences, sur les thèmes de l’habilitation électrique, les ADAS, la climatisation ou encore le diagnostic des véhicules. Ce n’est pas tout puisque 2024 va également être l’année pour ERCS du déploiement au premier semestre d’un service de remote contrôle en marque blanche… Et la notion d’accompagnement se matérialise avec le service d’assistance technique, délivré par le partenaire DAF Conseil, et qui est aujourd’hui adopté par 30 % des adhérents de l’enseigne, avec l’objectif d’atteindre rapidement les 50 %. À travers tous ces outils, « ERCS accentue son virage vers les nouvelles technologies », résume le responsable ERCS France.

Capter de nouveaux business

Tout aussi important pour séduire des prospects susceptibles d’intégrer l’enseigne : la capacité du réseau à drainer de nouveaux flux dans l’atelier. À cet égard, ERCS a mis en place plusieurs axes de développement pour ses adhérents, à commencer par la location courte durée (LCD), via le concept Free2Moove Rent. Le service se déploie actuellement, porté notamment depuis début 2023 par le nouveau prestataire pour les véhicules de courtoisie du réseau, Leaseway. « Simplifier l’accès à ces véhicules permettant à nos adhérents de disposer d’une petite flotte de 2, 3 ou 4 véhicules qu’ils peuvent rentabiliser à travers ce nouveau service de LCD », explique Bruno Danielou. Et le partenariat avec Auto1, fournisseur de VO, se développe lui aussi très bien : grâce à son sourcing européen (notamment de nombreux véhicules à moins de 15 000 €, en phase avec les attentes des clients automobilistes) et son outil de chiffrage pour estimer au plus juste la valeur de reprise d’un véhicule, il a déjà été adopté par plus 30 % du réseau. Autre dossier travaillé et prochainement déployé auprès des adhérents : un outil de marketing prédictif permettant d’anticiper les besoins en maintenance des clients automobilistes, sur la base du fichier clients des réparateurs.

Fort de cette dynamique, ERCS ambitionne d’atteindre 1500 adhérents à la fin de l’année.

Le business flottes en ligne de mire…

Cette montée en compétences globale du réseau, associée à sa forte proximité terrain et ce, au niveau national, s’avèrent de précieux atouts pour aller chercher des accords-cadre. « Nous sommes consultés pour répondre à des appels d’offres », reconnaît ainsi Bruno Danielou. Le groupement du réseau, qui se structure de plus en plus avec l’objectif d’y compter au moins un membre par plaque Distrigo pour une représentativité optimale du réseau, sera associé à toute discussion sur ce point. « ERCS est un réseau constitué de réparateurs indépendants. Si nous estimons que 30 à 40 % de ses membres possèdent le profil pour se développer sur le marché des flottes, rien ne sera fait sans leur approbation quant au positionnement prix (pièces et main-d’œuvre) à adopter vis-à-vis de cette typologie de client », souligne-t-il.

Jérémie Morvan
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