Autodistribution : Stratégie « supply chain »
120 000 références chez Logisteo à Réau, 80 000 chez ACR dans ses huit sites régionaux (Paris, Lille, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Marseille, Lyon et Nancy), près de 100 000 chez Cora à Corbas, quelque 200 000 pneus pour plus de 1 500 références sur les cinq plateformes de SLPA Chronopneus à Saint-Laurent-de-Mure.
À ce tissu national et régional, Autodistribution ajoute deux plateformes techniques (Montajault et DAPN), une plateforme peinture et une autre dédiée à l’équipement de garage à Lieusaint. Sans oublier bien sûr les 30 000 références PL de Bremstar à Saint-Fargeau-Ponthierry. Le tout alimente des sites-pivots et sites-livreurs (environ un par département) qui eux-mêmes servent les 400 points de vente du réseau Autodistribution qui profitent parallèlement du dépannage fourni par les sites régionaux d’ACR Group. Au plus proche du terrain enfin, ces 400 points de vente « stockent simultanément quelque 3 millions de références à destination de leurs clients-réparateurs », a calculé Frédéric Gaillard, directeur général des activités de distribution VL d’Autodistribution.
Limiter le risque d’approvisionnement
Conjoncturellement, ce qui constitue probablement le plus dense assemblage de plateformes et de références du secteur a permis à la fois de mutualiser un stock suffisant pour servir sans faillir le marché durant la difficile année 2020 et aujourd’hui, de se maintenir à l’abri des tensions d’approvisionnements qui perdurent. « Nos approvisionnements peuvent parfois être impactés ici ou là, mais nos stocks et notre disponibilité ne le sont pas », poursuit Frédéric Gaillard. Fort de ses trois niveaux de stocks (national, régional et local) et d’une stratégie de pré-approvisionnements initiée en pré-Covid et maintenue depuis, Autodistribution s’estime à l’abri du pire : ne pas pouvoir dire oui aux clients.
Huiler les rouages au niveau des flux
Mais la vérité du service est aussi ailleurs. « S’il est un domaine où nous nous imposons une progression permanente, c’est bien celui de la supply chain. La proximité est nécessaire, mais elle ne suffit pas. » Entendre que la mise en musique harmonieuse de l’ensemble suppose une parfaite coordination des flux physiques, mais aussi des flux d’informations et des transactions financières. Livrer vite le bon produit et en reprendre d’autres tout en maintenant un niveau de service optimum imposent une maîtrise de ces flux croisés. « Nous sommes persuadés que la notion de performance logistique est décisive. Il nous faut conserver la force de la proximité en apportant en plus un niveau de service optimum. La performance implique le parfait contrôle de ces deux composantes. »