Eudiff : le deuxième souffle

Près de 1,5 M€ d’achats ont été reventilés chez LKQ (60 % de son CA), IDLP/Alternative Autoparts, Global Auto Parts et la coopérative BEM. « Pour continuer de croître, nous poussons les leviers que sont la croissance externe, mais aussi les business du pneumatique, le poids lourd avec une équipe de deux personnes dédiées et un accord avec Europarts, la peinture, le vitrage, un salon annuel… Impossible de nous reposer sur nos lauriers tant le marché est compliqué », lance le dirigeant Antoine Beaudet. Eudiff poursuit ainsi son engagement dans la franchise allégée Global Auto Parts, développée avec Distri Cash/DCA et Autowin. « Nous comptons une dizaine de magasins, dont trois appartenant à Eudiff car cela nous permet de nous implanter dans une zone cible. »

Parmi ses autres dossiers en cours, le pôle d’assistance et de formation technique avec un camion équipé et adressé aux ateliers, la mise en ligne d’un site BtoC avec un click&collect ou des casiers pour récupérer la commande. « Nous devons travailler ce dernier point qui n’a pas rencontré le succès attendu », reconnaît le patron d’Eudiff. Enfin, son audit RSE mené par Inteliam, l'organisme certificateur soutenu notamment par Nexus, est toujours en cours. L’évaluation porte sur 70 questions à propos de son organisation et lui permet de connaître son coût logistique sur le CA global, sa qualité de stockage, l’empreinte carbone de la logistique interne… 

Cette suractivité a toujours été payante même si le dirigeant d’Eudiff constate que la croissance affole moins les compteurs et impose de tout anticiper pour mieux budgétiser. « Nous sommes dans l’hypervigilance. Toute croissance exige un fonds de roulement que nous devons sécuriser ! », indique Antoine Beaudet, qui souligne faire une pause sur les acquisitions en 2026.
Dès septembre, une personne dédiée gérera les appels d’offres, les grands comptes et les réseaux de réparation. L’occasion de développer le business avec les flottes de loueurs ? « Nous en faisons très peu. Pour franchir le cap, nous avons nécessairement besoin de plus d’expertise. À voir », souffle le dirigeant. À suivre…