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Scania investit pour l’avenir

Jérémie Morvan
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Scania VE

La filiale française du constructeur de véhicules industriels a initié deux importants chantiers en matière de SAV pour augmenter sa proactivité et sa qualité de service : la digitalisation des services à l’atelier et sa préparation à l’arrivée des véhicules électriques…

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Avec aujourd’hui un parc de camions à 10 ans de 47 000 unités et dont 90% a la connectivité activée, l’heure est à la maintenance flexible et personnalisée pour Scania ! Pour répondre à ces nouveaux enjeux, le constructeur scandinave a annoncé un investissement de 5 M€ dans la digitalisation des services des ateliers. Outre le digital dealer, qui permet aux conseillers services de disposer en temps réels de la remontée d’informations des véhicules pour connaitre précisément leur état de santé, est lancé un nouvel outil baptisé Scania Workshop Suite (SWS). Celui-ci couvre le diagnostic, les process de maintenance et de réparation, l’identification de pièces… A travers lui, les protocoles et mises à jour des boitiers des véhicules sont aussi effectués durant la maintenance.

«Avec l’exploitation et la maîtrise de la data, le réseau est en mesure d’être plus proactif. Il est en capacité d’anticiper les besoins de maintenance, et donc prévenir les risques de panne. Avec la maintenance flexible, Scania entend limiter non seulement le nombre d’entrées atelier par véhicule mais aussi limiter leur durée d’immobilisation en combinant, lorsque c’est possible, plusieurs interventions», détaille Stéphane Boidin, directeur des services Scania France.

L’électrification est en marche

Second gros chantier du réseau du constructeur scandinave : la transition écologique et avec elle, l’arrivée dans la gamme de modèles hybrides rechargeables et ‘full electric’. Or, «l’électrification des produits va bouleverser le process d’intervention à l’atelier», déclare Stéphane Boidin. Outre les formations légales, l’ensemble des collaborateurs -et pas seulement les techniciens – doivent ainsi être formés aux produits et connaitre les règes de sécurité, tandis que les ateliers doivent disposer des EPI requis et de l’outillage dédié. Les points de service doivent aussi s’équiper de bornes de recharge. Pour accompagner le réseau, le constructeur a donc alloué une enveloppe de quelques 12 millions d'euros afin d’aider les points de services dans leurs investissements consacrés aux services « e-mobility ».

Jérémie Morvan
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