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Carrossier, un métier difficile… et pauvre en recrues

Romain Thirion
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Les ateliers de carrosserie qui ont la chance de pouvoir embaucher semblent bien condamnés à chercher longtemps. Selon le baromètre du site web Jobintree, chaque annonce déposée par les garages entre octobre et décembre 2013 recueille, en moyenne, 3 fois moins de candidatures que les autres métiers… Difficile, dans cette situation, de trouver le meilleur professionnel.
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Alors que le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de 8 900 personnes en janvier, recruter dans le milieu de la réparation carrosserie se rapproche d’une chasse au trésor. Car selon le site Internet d’offres d’emploi et de recrutement Jobintree, qui vient de publier son baromètre trimestriel, le métier de carrossier se classe en 7ème position des professions qui reçoivent le moins de candidatures par annonce ! Plus de 75 000 offres et plus de 720 000 candidatures passées sur le site durant le quatrième trimestre 2013 ont été étudiées. Jobintree a donc établi la moyenne de ces candidatures, tous métiers confondus, pour établir une base 100, ce qui, en divisant le nombre de candidatures par le nombre d'annonces, correspond à 9,6, que le site web arrondit à 10.Avec un taux de réponse de seulement 36 sur 100, le patron de garage qui dépose une annonce pour recruter un carrossier reçoit donc 3 fois moins de CV que les autres professions n'en reçoivent. Pourtant bien heureux de pouvoir recruter, dans un secteur souffrant fortement de la conjoncture et des relations avec les donneurs d’ordres, celui-ci se retrouve face à une pénurie de talents. Le patron de garage qui cherche un mécanicien, lui, est un peu mieux loti, puisque avec un taux de réponse de 50 sur 100, il ne reçoit "que" deux fois moins de candidatures que la moyenne.S’il a de la chance, un patron de carrosserie pourra peut-être recevoir plus de candidatures, et peut-être même aura-t-il le luxe de choisir un carrossier expérimenté issu d’un garage ayant mis la clef sous la porte, ou alors un jeune compagnon motivé, tout juste sorti de formation. Mais comme la règle, dans le milieu, est souvent de garder l’apprenti que l’on a formé, rien d’étonnant, finalement, à ce petit taux.
Romain Thirion
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