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La FFC accueille la FFA (ex-FNA 06 et 83) dans ses rangs

Romain Thirion
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La Fédération française de la carrosserie (FFC) vient d’enregistrer l’adhésion de la Fédération française de l’automobile (FFA), organisation professionnelle récente regroupant quelque 150 adhérents des ex-FNA 06 et 83. Le résultat d’un rapprochement initié depuis plusieurs mois entre Claude Alzina, président de la FFA, et la FFC Mobilité Réparations et Services, présidée par Patrick Nardou…
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Cela couvait depuis de longs mois déjà… La proximité de vues entre Claude Alzina, président de la Fédération française de l’automobile (FFA), qui correspond en partie aux ex-FNA des Alpes-Maritimes (06) et du Var (83), et Patrick Nardou, président de la FFC Mobilité Réparation et Services, l’une des trois branches de la Fédération française de la carrosserie (FFC), vient finalement d’accoucher d’une adhésion en bonne et due forme ! Ce faisant, ce sont quelque 150 adhérents de la FFA qui viennent gonfler les rangs de l’organisation professionnelle présidée, au niveau national, par Patrick Cholton.

Bien sûr, la FFA, créée en cours d'année 2018, n’est pas un nom qui résonne particulièrement aux oreilles des observateurs de la filière aval de l’automobile, plus habitués au CNPA, à la FFC ou à la FNA. Or, c’est bien des rangs de cette même FNA que sont issues les deux composantes de la FFA, puisqu’il s’agit des anciennes structures départementales des Alpes-Maritimes et du Var de la FNA. A en croire le communiqué récemment publié par la FFC, «les membres élus [de la FFA] ont unanimement choisi de faire confiance à la FFC Mobilité Réparation et Services, pour les représenter au plan national et international». Patrick Nardou précise d'ailleurs que «les adhérents de la FFA souhaitaient s'adosser à une structure nationale pour renforcer leur poids dans les combats communs de la filière».

La FFC soigne sa représentativité pour 2021

Un bonus non négligeable pour la FFC dans la nouvelle course à la représentativité qui s’annonce d’ici 2021, date à laquelle les critères minimum de 8% d’entreprises adhérentes ou de 8% de collaborateurs de la branche seront réévalués. Car celle-ci s'était fait recaler en 2017. Elle attend d'ailleurs le résultat de son recours vengeur contre l'arrêté...

Une FFC qui peut donc se féliciter de son activisme et remercier les dirigeants de sa branche Réparation et Services, Patrick Nardou et son secrétaire général, Christophe Bazin, qui ont renforcé leur collaboration avec Claude Alzina au cours de l’année 2018 et de ce début d’année 2019. Car la FFA, lorsqu’elle consistait encore en les FNA 06 et 83, était en pointe sur plusieurs procédures à même de revaloriser le travail du réparateur, comme le recours direct, par exemple.

D’autres chevaux de bataille valorisés par la FFC dans son communiqué ont apparemment su séduire les adhérents de la FFA dans l’optique de leur adhésion. «Parmi les travaux récents menés par la FFC Mobilité, on citera notamment la forte implication de la Fédération dans le cadre de la loi sur la PIEC (Pièces issues de l’Économie Circulaire), rappelle la FFC. Mais également l'énergie mise au service des adhérents dans l'épineux dossier de la fin du monopole des constructeurs français sur la pièce de carrosserie, dont la loi vient d'être promulguée.»

Cocorico carrossier

La loi en question, en effet, est la fameuse loi d’orientation des mobilités (LOM) qui, en l’occurrence, n’a pour l’instant été validée que par le Sénat après première lecture par l’Assemblée Nationale, et n’est donc pas encore promulguée… Mais son avenir paraît désormais tout tracé.

En outre, la FFC rappelle qu’elle a, comme les autres organisations professionnelles représentatives du métier de réparateur, logiquement fait partie des principales promotrices du rappel du droit au libre choix. Elle souligne également son attachement au déploiement, en tant que solution crédible, de la cession de créance dans le cadre d’un sinistre automobile, ce qui rejoint les préoccupations des adhérents de la FFA, donc beaucoup sont eux-mêmes carrossiers. «Nous représentons une typologie d'entreprises semblables à celles qui composent la FFA, ajoute Patrick Nardou. L'an dernier, nous avons modifié les statuts de notre branche pour lui permettre d'accueillir de nouveaux métiers et davantage d'adhérents.» Ce qui semble bel et bien porter ses fruits.

Romain Thirion
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