Formation : coup d’accélérateur sur l’électrique

Philippe Lamigeon
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ANFA

L’Observatoire des métiers des services de l’automobile vient de publier le premier baromètre du véhicule électrique. Il contient des données statistiques de marché, d’infrastructures, d’activités de maintenance et de formation. Avec la montée en puissance de cette motorisation, la branche poursuit le développement des formations. 

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Si la part du véhicule électrique est encore faible aujourd’hui, les projections les plus hautes de l’Anfa estiment que celle-ci pourrait atteindre 40 % d’ici à 2036. L’immatriculation de véhicules électriques neufs a atteint 13 % des ventes en 2022. Les infrastructures de recharge suivent ce changement énergétique et offrent 100 000 points à ce jour. Et 87 % des distributeurs assurent prendre en charge les véhicules électriques. D’où la nécessité pour la branche des services de l’automobile d’accélérer les formations aux habilitations.

Il en existe plusieurs, car les habilitations à acquérir varient selon les métiers : BOL, B2L, B2VL, BCL, B2XL. Elles sont essentielles pour justifier des compétences nécessaires et donc intervenir en toute sécurité sur ces véhicules. Cette habilitation est une reconnaissance délivrée par l’employeur pour trois ans maximum ou dès l'évolution des activités. Plus de 1400 formations de formateurs ont été réalisées dans le domaine du véhicule électrique-véhicule hybride (VE-VH) entre 2019 et 2022. Certaines formations comprennent d’une part la formation aux habilitations, d’autre part la formation nécessaire pour assurer la maintenance des VE-VH. C’est le cas du titre à finalité professionnelle Technicien expert après-vente automobile (TEAVA).

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DESSIN ANFA veh elec

« Les métiers de la maintenance ont pris le virage de l’électrique depuis une dizaine d’années et le secteur de la vente s’est adapté avec l’évolution des parts de marché de l’électrique. L'Observatoire, grâce à ce baromètre, permet d'exercer une veille du développement du VE en termes de marché et d'activité pour les entreprises, y compris pour le contrôle technique ou le recyclage. Cela montre aussi l'action de la branche des services de l'automobile pour préparer via la formation les compétences nécessaires pour vendre, entretenir et réparer ces véhicules », explique Dominique Faivre-Pierret, déléguée générale de l’Anfa. 

Baromètre du Véhicule Électrique

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Philippe Lamigeon
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