Stan’konsult mentore avec l’œil du carrossier

« Je ne suis ni coach, ni consultant, car ce sont deux professions certifiées, mais j’ai mes quarante-deux années d’entrepreneur pour moi, qui me permettent de comprendre les choses de façon différente, sans programme défini mais avec une forte capacité d’adaptation », témoigne Stanko Novakovic. Sa légitimité, il la tire de l’effet miroir qu’il peut prodiguer.

Or, d’expérience, l’ex-carrossier sait combien l’entrepreneur peut être noyé dans un quotidien en perte de sens, qui impacte l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Selon une étude post-Covid de BPI France, en effet, 45% des patrons de TPE-PME se disent isolés et les trois quarts aspirent à être plus et mieux entourés.

« Dans une grande majorité, le dirigeant n’a personne à qui se confier, d’où ce sentiment de solitude et de perte de sens », souligne Stanko Novakovic. Lui-même mentoré en 2000, les bénéfices qu’il en a tiré ont été rapides : réalignement avec sa vision, plus de sens donné à son quotidien, autonomie et responsabilisation de son équipe y compris en période de longue absence... « Je peux réaliser un audit entreprise mais seulement après l’accompagnement du dirigeant. Car la posture du patron doit être questionnée », estime Stanko Novakovic.

Un point essentiel alors que la main d’œuvre qualifiée fait défaut aux carrossiers. « Pour que le métier reste attractif et justifie l’investissement que les jeunes y mettent, je veux donc sensibiliser le dirigeant, quel que soit son âge, au fait qu’il n’a pas le choix que de s’adapter à la réalité du marché et à ces jeunes qui pensent déjà à leur vie et aux commodités avant de s’investir dans l’entreprise », ajoute-t-il.