Yann Azran : « Le changement de motorisation s’aborde par l’expérience »

, mis à jour le 17/06/2025 à 12h30
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Yann Azran, organisateur du salon.

Le Salon de l’automobile électrique se tiendra ce dimanche 22 juin à Bordeaux, avant Paris la semaine suivante, Toulouse et Rouen en septembre. L’occasion pour le grand public de découvrir et tester les modèles les plus récents. Yann Azran est le directeur général de Make a Move, organisateur du salon. 

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Pourquoi avez-vous choisi de dédier ce salon aux essais ?

Aujourd’hui, plus personne ne se pose pas la question de l’électrique au moment de changer de voiture. Mais c’est en testant qu’il se passe quelque chose, et c’est là le point de bascule. Le changement de motorisation s’aborde par l’expérience. Nous accompagnons ce mouvement.

Comment voyez-vous évoluer la demande en électrique ?

Quand nous avons créé le salon à Paris il y a six ans, le public composé de technophiles et des premiers aficionados de l’électrique était plutôt dans une logique de « j’essais et je repars », avec peu de ventes générées. À Nice, fin avril, nous étions sur une moyenne d’âge de plus de 60 ans, or ce sont eux qui achètent des voitures neuves. Les concessionnaires viennent désormais pour vendre. De notre côté, nous vérifions les intentions de chaque inscrit aux essais avant de valider les réservations. 

D’où vous vient cet optimisme concernant le marché de électrique ?

Il y avait auparavant trois freins à l’adoption de l’électrique mais tous ont été levés. Le prix a été divisé par deux en trois ans sur un modèle équivalent. La plupart des véhicules proposent désormais plus de 350 km d’autonomie. Le temps de recharge n’est plus un problème et nous avons un réseau de recharge parmi les plus denses d’Europe. Ajoutez à cela un engouement du grand public, je ne suis pas positif dans le vide !

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