Les fabricants de boîtiers de conversion au bioéthanol doivent dorénavant se soumettre à une réglementation stricte – qu’ils ont contribué à élaborer – pour obtenir une reconnaissance offcielle. Pour cela, deux principales conditions doivent être remplies. En premier lieu, celle de décrocher auprès de l’Utac l’homologation du kit de conversion par application, passant par des tests drastiques sur des véhicules équipés. Au total, ce sont huit homologations qu’ils devront obtenir. Aujourd’hui, les plus avancés en revendiquent trois et bientôt quatre ! Seconde condition, les fabricants doivent élaborer et fournir une procédure de montage pour les véhicules compatibles, former et agréer des installateurs, et en fournir la liste à l’administration.• FlexFuel annonce trois homologations pour les véhicules essence équipés d’un moteur à injection directe Euro 5 et 6 jusqu’à 7 CV et pour les 8 à 14 CV, ainsi que Euro 5 et 6 version injection indirecte de 8 à 14 CV. Cinq applications sont encore en cours de test à l’Utac. En mars, le fabricant avait agréé 800 professionnels.• De son côté, Biomotors revendique également trois homologations : deux pour les moteurs à injection indirecte Euro 3 et 4 pour les 7CV (et moins) et pour les 8 à 14 CV, ainsi qu’un kit homologué pour les Euro 5 et 6 version injection directe pour les 7CV (et moins). Biomotors devrait bientôt annoncer sa quatrième homologation, et la cinquième est en test. Sont d’ores et déjà agréés 450 installateurs avec un objectif ambitieux de 1 500 en fin d’année, soutenu par la signature d’accords avec des enseignes.• ARM Engineering est le dernier acteur à avoir développé ses kits. La société est née avec l’arrêté. D’où un retard dans son déploiement par rapport à ses concurrents avec une homologation pour la catégorie Euro 5 et 6 version injection directe pour les 8 à 14 CV et un réseau d’installateurs d’une vingtaine de professionnels implantés dans le Sud/sud-Est autour de son siège.