La Carrosserie Perez doublement labellisée Arval

Installée sur un nouvel emplacement depuis quelque mois à Béziers (34) et doté de trois fois plus de surface, le site principal de la Carrosserie Perez est depuis l’été dernier un Arval Premium Center flambant neuf. Soit le plus haut niveau de labellisation accordé par le loueur longue durée. « Mais Arval nous a aussi accordé le statut d’Arval Service Center sur notre établissement de Boujan-sur-Libron, que nous avions racheté il y a quelques années, dans la périphérie de Béziers », témoigne Yann Perez, successeur de son père à la tête de l’entreprise. Agréée de longue date par les compagnies d’assurance, la Carrosserie Perez a fait le nécessaire pour décrocher ce graal et s’assurer l’accès « à un nouveau marché, qui n’existait pas il y a dix ans. Arval pèse désormais 20 % de notre activité », ajoute le gérant. Avec un CA HT 2023 qui devrait s’établir entre 3,5 et 4 M€,

Pour obtenir le fameux label, l’entreprise a dû former plusieurs de ses vingt-huit collaborateurs aux habilitations hybride & électrique ainsi qu’à la recalibration ADAS. « L’habilitation B2VL/BCL a été accordée à cinq personnes dans l’entreprise. Et trois collaborateurs ont été formés au calibrage des ADAS. Le label Arval Premium Center exige que l’on soit capable d’intervenir sur l’ensemble du véhicule. A terme, je pense que tous les collaborateurs à l’atelier seront formés. Nous pouvons désormais intervenir sur tous les véhicules avec le même programme qu’un atelier constructeur, grâce au Passthru. Le but est d’être autonome à 100 % », détaille Yann Perez.

La formation, l’entreprise la prend très à cœur et a même fait aménager une salle avec rétroprojecteur dans l’établissement de Béziers. De quoi accueillir les formateurs et les collaborateurs d’autres entreprises de réparation automobile du secteur durant des sessions de trois à quatre jours. La Carrosserie Perez y a récemment reçu un formateur de CESVI France et une demi-douzaine de professionnels des environs pour la préparation à l’habilitation électrique. « Faire ces formations répond à un double enjeu : technique et social, pour permettre aux collaborateurs de se projeter à long terme dans l’entreprise. Et cela permet à l’entreprise d’économiser certains frais de déplacement », concède Yann Perez.