PPG en soutien de la formation professionnelle en Europe
La convention signée avec le Garac permet au fabricant de peinture américain d’afficher l’ampleur de son soutien à la formation professionnelle en France et sur le Vieux Continent en général.
Depuis la rentrée de septembre dernier, les élèves de CAP et de Bac Pro Peinture Automobile du célèbre établissement d’enseignement automobile d’Argenteuil (95) peuvent utiliser MoonWalk, le système de mélange de peinture automatisé de PPG. Et ce vendredi 1er décembre, ils ont également pu découvrir son nouvel écosystème digital et global pour le marché du Refinish, PPG Linq, qui interconnecte les équipements de peinture de l’atelier à la base de données couleurs et à l’outil de commande du distributeur. Les jeunes du Garac ont pu découvrir le dispositif dans son intégralité, du logiciel VisualizID à la tablette tactile HD TouchMix Ultra en passant par le nouveau spectrophotomètre DigiMatch.
Soutenir l’embauche des jeunes du Garac
Un véritable bond en avant qui ne dispensera pas les élèves et apprentis de passer par la case préparation manuelle mais qui leur permettra de constater que leur métier évolue avec son temps. Celui de la digitalisation et de l’automatisation. Deux évolutions que le secteur de la carrosserie-peinture doit mettre en avant pour rester attractif « car nous connaissons tous la difficulté des entreprises à recruter, alors que l’activité connaît un véritable rebond depuis quelques années », relevait Laurent Roux, directeur général du Garac, juste avant de signer la convention de partenariat liant l’établissement à PPG.
Dans ce cadre, outre la fourniture de matériel et de produits par le biais du distributeur Centaure CPS Neovista, le fabricant de peinture participera notamment à la formation des équipes pédagogiques. Au Garac même où dans le nouveau centre de formation PPG de Gennevilliers (92), qui doit être officiellement inauguré début 2024. L’industriel américain contribuera aussi à l’orientation et au recrutement des jeunes apprentis et diplômés du Garac, de par son influence dans le secteur de la réparation-collision.
Soigner la proximité
« Chez PPG, la proximité avec nos clients est importante et la pérennité de l’emploi dans leurs entreprises également. Nous considérons que l’innovation et la numérisation des process permettent de répondre aux défis du déficit de main-d’œuvre. L’environnement que nous avons créé doit attirer et rendre autonomes les jeunes peintres, tout comme le digital doit aider à séduire les nouvelles générations », plaide Jérôme Zamblera, vice-président Automotive Refinish de PPG EMEA. Une tâche à laquelle le fabricant de peinture s’attelle également dans le cadre de la formation continue des professionnels déjà en poste.
Cet attachement à la formation se concrétise par la mise en place, d’ici la fin de l’année 2023, de six écoles en Europe. Outre la France, sont notamment concernées l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne, et les établissements en question disposeront tous de MoonWalk et de Linq. « En France, le peintre peint encore des plaquettes dans 30 % des réparations. Or, Linq l’en dispense, désormais. C’est une source de gain de temps et l’une des raisons pour laquelle nous comptons déjà 2 000 carrossiers abonnés en Europe en seulement neuf mois de commercialisation, et déjà 200 en France alors que nous n’avons commencé à vendre la solution qu’en septembre », témoigne Arnaud Racapé, directeur marketing EMEA Sud de PPG Automotive Refinish.
Favoriser la productivité
Aider le professionnel en période de pénurie de main-d’œuvre, c’est aussi l’aider à être plus productif malgré le manque de personnel. « Or, avec un abonnement de 145 € par mois, il suffit que le peintre s’abstienne de faire six plaquettes par mois pour amortir l’investissement. Si l’on considère que 1 à 5 % des véhicules sont repris en peinture à la suite d’erreurs dans la préparation des teintes et que Linq permet de réduire ce taux, le calcul est vite fait », insiste Arnaud Racapé. Un dispositif adapté aux carrosseries de toutes tailles, quand MoonWalk nécessite quatre à cinq véhicules traités par jour pour atteindre le ROI. Et un système que les jeunes du Garac pourront désormais utiliser en situation réelle.