Lever Touch veut grossir en France
En acquérant une grosse carrosserie de Saint-Bonnet-de-Mure (69), le spécialiste italien du débosselage, du smart repair et du remarketing VO entend marquer davantage l’Hexagone de son empreinte. Et vise deux sites de plus d’ici 2026.
Parti du dégrêlage, comme bon nombre de ses compatriotes transalpins, Lever Touch s’est aussi fait connaître pour sa spécialité de remise en état des véhicules neufs pour les constructeurs, qu’il s’agisse de redresser des petits impacts ou de faire de la décontamination. Notamment lorsque ceux-ci sont endommagés durant leur transport ou leur stockage. Outre l’Italie, l’entreprise s’est rapidement étendue à l’Espagne, l’Allemagne et les Etats-Unis. Et vient de racheter un atelier king size en périphérie lyonnaise, ouvert cet été. « Dans un premier temps, nous allons d’abord gérer 20 % de collision à Saint-Bonnet-de-Mure et nous adresser aux flottes pour le remarketing », témoigne Sarra Redjimi, country manager France de Lever Touch. Du haut de ses 30 M€ de CA en 2023, l’entreprise souhaite faire de la réparation-collision une variable d’ajustement par rapport à un dégrêlage toujours très saisonnier. Car la grêle n’a représenté que 37 % de l’activité de Lever Touch dans l’Hexagone en 2023.
Au total, l’an dernier, la société a remis en état quelque 105 000 véhicules en Italie, Espagne et France cumulées. Même si son site lyonnais n’en était qu’aux débuts, avec seulement quelques dizaines d’unités traitées. Mais en comptant ses prestataires, plus de 500 véhicules ont été réparés. Car s’il vient d’y acquérir son premier centre en propre, Levertouch est présent depuis 2016 dans notre pays, est agréé Macif, Capsauto et Covéa et est donc partenaire de CESVI France, dont il a participé au salon le 18 juin dernier. Le technocentre de Jaunay-Marigny (86) accueille d’ailleurs la formation des équipes Lever Touch et réalise la sélection de leurs matériels ainsi que le support technique. « En échange, nous leur mettrons à disposition nos locaux lyonnais car il n’est jamais simple pour des réparateurs de la moitié Est de la France de se déplacer à l’Ouest », reconnaît Sarra Redjimi.