Le champion de France est une championne

Romain Thirion
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Marine Aguilar, championne du Best of Belron France 2023

Passée en six ans d’équipière McDonald’s à responsable d’atelier Carglass au centre de Tarbes-Ibos (65), Marine Aguilar est devenue championne du "Best of Belron" France 2023, le 12 octobre. 

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Cette victoire au championnat de France de réparation et de remplacement de pare-brise organisé par la filiale de D’Ieteren Group permet à la trentenaire, seule femme de la compétition, de représenter l’Hexagone à la finale mondiale à Lisbonne en juin 2024. Un défi de plus pour cette troisième-ligne-aile qui, le week-end, joue au plus haut niveau national du rugby féminin, l’Elite 1, avec Lons Section Paloise. Et une consécration pour celle qui considère le métier de la réparation de bris de glace comme « un juste milieu entre avec relation-client et véritable technicité ».

Intégralement formée chez Carglass, Marine Aguilar a vite pris goût à cette activité qu’elle décrit comme très "processée". « J’ai commencé comme simple technicienne. Au bout d’un an et demi, je suis passée référente au centre de Capvern-les-Bains (65) durant deux ans environ. Et là, depuis un mois, je suis passée chef d’atelier du centre de Tarbes-Ibos (65) », explique-t-elle.

De 4e régionale à n°1 française

Mais côté compétition, il a toutefois fallu les encouragements de son responsable pour convaincre Marine Aguilar de partir à l’assaut du "BoB". « Au départ, je voulais ne conserver la notion de compétition de haut niveau qu’au rugby, mais mon responsable d’atelier m’a poussé à participer. Il m’a fallu deux mois de préparation avant les sélections régionales, où je finis 4ème avec 0,5 point d’écart et où je suis repêchée, car je fais la meilleure prestation sur le remplacement de pare-brise avec calibration de caméra », reconnaît-elle.

Pour se préparer aux épreuves – réparation d’impact, remplacement de vitre latérale, de pare-brise et recalibration de caméra frontale – Marine s’est chronométrée durant son travail au quotidien. Mais avec deux mois de préparation en plus pour la finale nationale, la technicienne n’a cette fois laissé aucune place au doute. Malgré les « plus de 100 points de contrôle évalués, qui font qu’on ne peut pas se louper ».

Romain Thirion
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