LLD : recul des immatriculations thermiques, évolution du mix

Par segment, ce sont 94 361 immatriculations VP, soit une performance en sous-régime de - 13,2 % par rapport au trimestre précédent. Les véhicules de sociétés (VS) suivent la tendance avec 8 804 immatriculations (- 28,3 %). Et le VUL baisse de 20,4 % sur trois mois, soit 16 256 immatriculations.

Un plein... de mix énergétique

Le syndicat note une légère hausse des ventes vers les véhicules Essence avec 30,4 % des VL immatriculés (contre 27,8 % au T1 2021). Le Diesel diminue de presque 11 points, « une régression constante, puisqu’il y a un an la baisse était déjà de 10,8 points. Au total, environ 40 % des véhicules immatriculés en LLD fonctionnent au Diesel au T1 2022, contre 50,8 % sur la même période en 2021 », relève ainsi le SesamLLD.  

La part des véhicules électriques et hybrides rechargeables augmente significativement dans les parcs LLD, avec 15,2 % des immatriculations vs 11,4 % au T1 2021. Les autres énergies (GPL, gaz naturel, etc.) augmentent légèrement pour atteindre 2 255 immatriculations et représenter 1,9 % des immatriculations LLD (trois fois plus qu’au T1 2021). Cet essor provient principalement du développement de l’offre de véhicules au superéthanol. 

La moyenne des émissions de CO₂ des véhicules immatriculés en LLD est supérieure à celle du marché automobile français. Le taux moyen de CO₂ au premier trimestre 2022 est de 135,3 g/km de CO₂, contre 126,7 g/km de CO₂ pour le reste du marché. Cela représente en moyenne 6,8 % d’émissions de plus que pour le reste du marché automobile, ce qui s’explique notamment par la transformation des énergies des parcs LLD du Diesel vers l’Essence.

Au total, le parc géré est de 1, 835 million d'unités.