Contrat d'agent : Stellantis s’accorde avec ses réseaux européens

Le futur contrat de distribution tend les relations depuis deux ans entre les associations européennes des concessionnaires des marques du groupe Stellantis et le constructeur. Un terrain d’entente semble avoir été trouvé, au moins « sur un nombre considérable de points contractuels », a révélé l’AECP. Dans un premier temps, il a été décidé d’un nouveau comité de gouvernance européen impliquant les représentants des associations et Stellantis. Ce dernier doit permettre de démarrer le nouveau modèle de distribution. Du côté de Stellantis, on souligne que certaines divergences n’ont pu être surmontées, mais que l’heure est à l’analyse et à la validation du business model pays par pays et marque par marque « de manière coordonnée ». L’heure est donc aux négociations nationales, pour un contrat qui entrera officiellement en vigueur au 1^er juillet 2023 en Autriche, en Belgique et aux Pays-Bas pour toutes les marques du groupe. Ces derniers testeront en mode grandeur nature le nouveau contrat. Puis, seulement pour les marques premium du groupe (DS, Alfa Romeo, Lancia) et ses VUL, il s'appliquera au reste de l’Europe à partir du 1^er janvier 2024. En France par exemple, les concessionnaires garderont leur contrat de distribution pour les marques généralistes au moins jusqu’en 2026. 

Pour convaincre une distribution réticente sur le bien-fondé du contrat d’agent commissionnaire, le constructeur explique avoir effectué des simulations économiques comparatives avec le nouveau modèle prévu qui démontreraient « une rentabilité au moins équivalente, sinon supérieure, pour le réseau, tout en considérant une prise en charge accrue des coûts par Stellantis et la réduction de l’exposition aux risques de nos distributeurs ».