Création de BM Catalysts EU Ltd

Avant le Brexit, l’industriel – dont les usines sont implantées dans le Nottinghamshire – envisageait d’installer un site logistique sur le Vieux Continent. Finalement, il a opté pour l’ouverture d’un bureau à Dublin restant sous législation de l’UE.

« Depuis octobre, nous migrons les clients européens vers cette entité, ce qui permet de supprimer les complications douanières liées au Brexit. Les marchandises arrivent ainsi dans les mêmes délais qu’avant. Associées à notre nouveau système logistique, nos livraisons sont plus rapides et moins chères », assure Mark Blinston, directeur commercial de BM Catalysts. De quoi relancer des clients qui ont été un temps refroidis par la sortie de l’UE du Royaume-Uni. « Je le comprends parce que toutes les entreprises au Royaume-Uni n'investiront pas comme nous l’avons fait pour naviguer dans le labyrinthe qu'est le Brexit. »

La structure européenne doit permettre à l’entreprise de poursuivre sa croissance hors Royaume-Uni, d’autant qu’elle a récemment ouvert une troisième usine pour gonfler de 200 000 unités par an sa capacité de production.

Les trois usines permettent de stocker plus de 60 000 pièces, couvrant alors 95 % du parc automobile européen, tout en développant jusqu’à 300 nouvelles pièces dans sa gamme chaque année. Elle parie aussi sur l’explosion de la demande en produits de contrôle des émissions sur l’ensemble des pays de l’UE, boostant notamment la technologie SCR dernièrement intégrée à son catalogue.