Flauraud renforce son maillage en zone Sud

Les nouveaux magasins garantissent un bon niveau de stock sur les pièces à forte rotation et une disponibilité à J+1 pour les pièces les moins demandées, avec trois livraisons possibles par jour autour de 30 kilomètres. Comme dans le magasin pilote du Puy-de-Dôme, les plages horaires sont élargies (ouverture le samedi matin) et les magasins sont dotés d’équipements de dernière génération. L’espace modernisé facilite le parcours d’achat. Les conseillers portent des casques sans fil (technologie VoIP) et répondent aux appels et se déplacent sans contrainte. Ils scannent les références permettant une mise en stock rapide pour informer les clients connectés sur la disponibilité des produits. 

Lorsque les équipes reçoivent une commande, elles se connectent au compte client avec Mecasystems Opérateur (développement spécifique du webshop), identifient la pièce et envoient la commande en préparation. « La volonté de développer l’activité est claire et le budget consacré à la formation du personnel n’a jamais été aussi élevé depuis six ans », reconnaît un élu du CSE. Ce dernier s’interroge cependant sur l’organisation des magasins « sans zone de stockage, et avec deux ou trois conseillers. Il faudrait une cinquantaine de recrutements supplémentaires pour répondre aux besoins des clients ».

Un point de vue inhérent à la fonction syndicale que la direction tient cependant à recontextualiser. « L’ouverture de ces nouveaux magasins est bien entendu synonyme de recrutements pour Flauraud. Le dimensionnement des équipes pour ce modèle de magasin est, rappelons-le, éprouvé par Barrault. Il est adapté à l’activité et garantit une qualité de service irréprochable, marque de fabrique de Barrault et de ses soixante magasins sur la France », nous précise Stéphane Drouillard, directeur général de Flauraud et Barrault.  

D’autres points de vente doivent ouvrir d’ici la fin de l’année à Aubière (dans l’agglomération clermontoise), Moulins (03) et Saint-Etienne (42). Le modèle des magasins de Toulouse et Nantes, qui servaient de plateforme régionale, a disparu.