M. Blinston, BM Catalysts : « Notre supply chain est aujourd’hui performante sur l’Europe continentale »

Mark Blinston : Nous prévoyons une augmentation significative de notre chiffre d’affaires grâce à nos ventes à l’international. Comme en France, où nous avons bien progressé.

M. B. : Nous prévoyons une croissance plus importante. De nouveaux marchés émergent, où des tests d’émissions améliorés sont mis en œuvre pour la première fois sur des marchés établis. Nous développons également notre réseau de distribution chaque mois.

M. B. : Nous nous concentrons sur les produits d'émissions de la partie chaude. Cela comprend les catalyseurs, les filtres à particules diesel (DPF), les unités de réduction catalytique sélective (SCR), les tuyaux et les filtres à particules essence (GPF) récemment introduits. En outre, nous proposons également une gamme de tuyaux de pression pour filtres à particules ainsi qu'une gamme complète de kits de montage.

M. B. : Nous avons lancé quatorze références de filtres à particules essence (GPF) et trente-cinq dédiées à la flotte Euro 6, couvrant plus de 13 millions de véhicules en Europe (pots catalytiques, filtres à particules diesel et une référence de réduction catalytique sélective (SCR)). Et pour 2025, nous prévoyons de lancer des pièges à NOx (oxyde d’azote) pauvres et des catalyseurs antifuites d'ammoniac.

M. B. : Parce qu’il nous fallait optimiser notre outil industriel pour gérer notre importante croissance. Nous avions besoin de plus d'espace pour les stocks et pour la fabrication. C'est ainsi que nous avons acquis cette nouvelle usine, qui s'étend sur plus de 3 800 m² à l'heure actuelle mais qui, une fois les travaux de construction terminés, occupera plus de 10 000 m² de surface utile. Ce nouvel outil va nous permettre d’augmenter nos cadences de production pour produire 300 nouvelles références par an et ainsi passer de 60 000 à 80 000 pièces stockées couvrant 90 % du parc européen. De plus, l’usine est stratégiquement située à côté de l'usine de fabrication Fulwood Rise de BM Catalysts, dans le nord du Nottinghamshire.

M. B. : Nous avons amélioré la logistique en Europe. Nous travaillons très dur pour rendre le processus le plus rapide possible. Notre stock est donc plus élevé que jamais (plus de 80 000 articles en stock), ce qui signifie que nous pouvons expédier les commandes plus rapidement. De plus, nous disposons désormais d’un flux organisé via une installation en Belgique. Notre logistique est donc très fluide désormais. Par exemple, depuis nos usines, toutes situées en Grande-Bretagne, les livraisons vers la France se font en deux à trois jours. C’est incroyable quand on sait à quel point le Brexit a rendu les choses complexes ! En outre, notre niveau de service est excellent. Il est d’autant plus vital pour nous de disposer d’une supply chain performante que plus de 60 % de notre production est exportée vers l’Europe continentale.

M. B. : La France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne. Sur tous ces marchés, nous développons activement nos parts de marché. À noter que les pays qui ont désormais une législation sur les filtres à particules, comme les Pays-Bas, la Belgique, l'Allemagne et la Suisse, génèrent la plus forte croissance pour BM Catalysts. Plus généralement, la Pologne, l'Allemagne, la France et les pays scandinaves sont des marchés porteurs pour nous.

M. B. : Nous sommes toujours à la recherche de points de distribution supplémentaires partout ! Notre objectif est d’avoir une distribution dans chaque grande ville des principaux pays européens, et nous ne nous arrêterons pas tant que nous n’y serons pas parvenus.

M. B. : Nous vendons effectivement nos produits dans un certain nombre de pays hors Europe. Mais il s'agit principalement de zones disposant d'un parc automobile important et qui déploient des réglementations en matière d'émissions similaires à l’Europe.

M. B. : Notre marché axé sur la maintenance des véhicules à moteur à combustion va croître très rapidement d'ici à ce que les voitures électriques prennent le dessus. Nous disons donc à tous les distributeurs qu'il n'y a pas lieu d'avoir peur que ce marché soit en train de mourir. Il nous reste encore une bonne vingtaine d'années avant que la transition n'ait un impact sur nos industries. Cependant, si les technologies électriques prennent le dessus, ce dont je doute fortement, notre produit d’échappement disparaîtra progressivement. D’ici là, les véhicules sont dotés de systèmes d’émissions de plus en plus complexes… qui doivent être réparés et remplacés ! La législation continuera d’être introduite pour garantir que les véhicules à moteur à combustion restants soient aussi propres que possible. Ce sont toutes de bonnes nouvelles pour notre secteur, et en particulier pour le marché de la rechange.