Marelli Aftermarket bientôt dans le giron First Brands

Caroline Ridet
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MARELLI totem

Le deal devrait être finalisé en mai. Challenger sur le marché européen, l’Américain est en bonne voie pour être le nouveau propriétaire de la division aftermarket de Marelli Group. 

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En juin dernier, Marelli, fusion de l’Italien Magneti Marelli et du Japonais Calsonic Kansei repreneur en 2019, faisait face à des difficultés de liquidités le contraignant à une restructuration du capital pour se relancer !

Effet induit ou hasard du calendrier, toujours est-il que moins d’un an plus tard, l’équipementier est en passe de changer (une fois de plus) de main ! La revente de la division Aftermarket de Marelli Group à First Brands Group a été annoncée aux équipes en janvier dernier.

Concrètement, ce rachat ne devrait rien changer sur le terrain pour les clients comme pour les équipes Marelli. Au contraire, ce changement de propriétaire pourrait représenter une chance pour le groupe qui, après une bonne année 2021, a souffert de retards de livraison pour cause de guerre en Ukraine et savait avoir besoin de relais pour se diversifier plus largement. Un dynamisme que First Brands pourrait apporter dans sa quête de leviers de développement de ses bases européennes. 

Portefeuilles complémentaires

Le point positif est que les offres des deux équipements en rechange ne se chevauchent pas et qu’au contraire les portefeuilles sont complémentaires. L’offre Marelli est plutôt axée sur les pièces techniques (machines tournantes, systèmes d’essuyage, capteurs, allumage, éclairage, amortisseurs, pompes à eau…) et récemment enrichi d’équipements d’atelier, tandis que First Brands dispose d’un catalogue orienté PGV avec Airtex (suspension), Autolite (allumage), Trico (essuyage), Fram (filtration)… Une bonne partie intégrée en croissance externe.

Autre atout de Marelli aux yeux de First Brands : son maillage sur le Vieux Continent via ses équipes terrain mais aussi son enseigne MRA, CheckStar, qui annonce fédérer près de 4000 ateliers dans le monde.  

Une fois le deal finalisé, normalement en mai prochain,  voir comment ce rapprochement se traduira sur le terrain et si l’Américain aura la volonté de donner le coup de booster nécessaire à la marque italienne. À suivre.

Caroline Ridet
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